Le ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique a tenu ce lundi 11 avril 2016 à Ouagadougou, son premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2016. Cette session permettra au ministère, de faire un examen de l’année déjà écoulée et d’échanger sur les stratégies à développer en vue d’accélérer le processus de passage à une économie verte.
« Quelle stratégie pour une transition vers l’économie au Burkina Faso », c’est sous ce thème que s’est déroulé le 1er Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM), de ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique.
Selon le ministre en charge de l’environnement, Batio Bassiere, le but de ce CASEM est d’examiner de façon participative, le programme prioritaire 2016 et le projet annuel de performance de l’année du ministère.
Le thème de ce 1er CASEM, a expliqué le ministre, constitue pour les acteurs du domaine, de repenser le modèle de développement économique et social du Burkina Faso, dans un contexte de changements climatiques.
Aussi, Batio Bassiere a fait savoir que ce CASEM permettra également d’échanger sur les stratégies à développer en vue d’accélérer le processus de passage à une économie verte.
« L’économie verte est une économie qui entraine une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative, les risques environnementaux et la pénurie de ressources », a expliqué Batio Bassiere.
Cependant, il indiqué que l’évaluation de la performance du ministère se fera à travers un certain nombre de résultats prioritaire à atteindre en 2016.
Il a cité entre autre l’apurement de 20% des forêts classés occupées, le suivi de 45% des plans de gestion environnementale et sociale (PAGES), la réalisation de 205 km de plantation d’alignement dans les communes et la tenue de l’Académie nationale sur l’économie verte.
Après avoir témoigné sa gratitude aux différents partenaires de son département, il a exhorté les participants à ce CASEM, à cultiver dans leurs structures respectives l’esprit de dialogue, de communication et de concertation afin de susciter la responsabilisation, la participation et l’engagement de tous.
Nadège Compaoré
Infowakat.net