Plus de 15 millions de personnes devront recevoir le vaccin contre la pandémie de la COVID-19. C’est l’annonce faite lors de la rencontre organisée ce 17 avril 2021 avec le ministre de la santé, le professeur Charlemagne Ouedraogo.
Pour le professeur Charlemagne Ouedraogo, ministre de la santé, le département <<a, entre autres missions la promotion de la santé des populations, la garantie à tous de l’accès aux services de santé de qualité>>.
Emmanuel SEINI, directeur général de la santé publique a parlé du vaccin anticovid. Il estime que les tendances épidémiologiques favorables à l’heure actuelle laisse entrevoir que le vaccin reste une nécessité pour le gouvernement. <<Personne ne maitrise la survenue d’éventuels rebonds. La perspective d’ouvrir les frontières terrestres expose à des risques imprévisibles de propagation de la maladie y compris certains variants>>. Il ajoute que le pays ne doit pas rester en marge de la communauté internationale.
Selon le ministère de la santé, le processus de préparation pour introduire le vaccin a été construit en respectant les principes fondamentaux en la matière.
Les couches sensibles visés par le vaccin
Les cibles privilégiées au vaccin sont <<les couches les plus sensibles>>.
Il s’agit du personnel soignant du public, privé(PEC et Soins préventifs), stagiaires (Elèves et Etudiants stagiaires dans les structures des soins). Il y’a aussi les acteurs intervenants dans le domaine de la vaccination. Le personnel administratif et de soutien des structures sanitaires, les personnes à risque du fait des comorbidités (diabète, HTA, Insuffisance rénale, pathologies respiratoires chroniques, maladies cardiovasculaires, autres pathologies chroniques). Les personnes à risque du fait de leur âge, le personnel en charge de la sécurité publique (policiers, sapeurs-pompiers, gendarmes, militaires, gardes de sécurité pénitentiaires…), les personnes déplacées internes et réfugiés (Excepté les enfants et femmes enceintes)
La phase 1 va consister à vacciner 20% de la population totale soit 4 341 233 personnes et la phase 2 va toucher 50% de la population totale soit 10 853 082 personnes. Ainsi 15 194 315 personnes devront être vaccinées dans au Burkina Faso.
<<Ce qui amènera la couverture totale à 70% pour procurer une immunité de groupe>>, indique Emmanuel SEINI.
NV
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