Le syndicat des greffiers du Burkina (Sgb) et le syndicat national des greffiers (synag) ont organisé une conférence de presse ce mercredi 24 avril 2019 au sein du tribunal administratif. l’ordre du jour portait sur le mouvement d’humeur des greffiers.
Le 19 avril dernier, l’ensemble des greffiers a observé un arrêt de travail en vue de dénoncer » les multiples injustices qu’ils subissent dans l’exercice de leur fonction « . Les syndicalistes disent ne pas être les initiateurs de ce mouvement ,mais comprennent sa légitimité. » les greffiers ont pris les devants car ils estiment que le syndicat qui a toujours prôné le dialogue ne fais pas assez » a déclaré Abdoul Aziz Kafando, secrétaire général du Sgb
Selon les syndicalistes, » le malaise est profond ».
Il denonce ainsi la modification des projets de texte au détriment des greffiers par les « proches du ministre » et ce, après validation de ces dits projets par un comité ; et l’application ineffective de la loi portant statut du personnel du corps de greffiers. En ce qui concerne l’entassement de plusieurs promotion das un même échelon, pour les syndicalistes « ça bouleverse carrément l’organisation de notre corps. On avance en échelon chaque deux ans.des gens sont sortis en 2014 et dès 2016 se retrouvent au 2e échelon pendant que ceux de 2009, de 2007 et 2005 doivent attendre 2017 pour être au deuxième échelon » s’indigne le secrétaire général.
Au regard de la situation l ‘intersyndicale pense que les autorités veulent « briser le thermomètre au lieu de soigner la fievre ». En effet elle adressait une correspondance le même vendredi au greffiers disant de « relever les noms de tous ceux qui sont pas au bureau et de ceux qui y sont mais qui ne travaillent pas ». Pour le SG, « ce sont des menaces et le ministère aurait pu au moins appeler les syndicats pour discuter « .
Le syndicat entend prendre au temps opportuns les mesures appropriées si toutefois il n’y a pas satisfaction.
Djamila Kambou
Infowakat.net
