L’Alliance des Jeunes pour l’Indépendance et la République (AJIR) a tenu une conférence de presse le lundi 25 avril 2016 à Ouagadougou au cours de laquelle elle a fait le bilan de sa participation aux élections municipales prochaines et a aussi donné sa lecture des différents points qui ont émaillé société burkinabè ces derniers temps.
C’est la première rencontre de ce parti avec la presse après l’échec de son président Adama Kanazoé à la présidentielle du 29 novembre 2015. Cette défaite n’a pas ébranlé la volonté du parti de la clé d’être un parti politique qui compte au Burkina Faso dans les années à venir. Et pour atteindre cet objectif participer, selon Adama Kanazoé, aux élections législatives du 22 mai prochain est primordial.
De ce fait, l’AJIR qui a récemment rejoint l’Alliance des Partis et formations politiques de la Majorité Présidentielle (APMP) va présenter des listes AJIR composées à 100% de candidats issus du parti dans le Kadiogo et dans l’Oubritenga d’une part et d’autre part, présenter des listes communes avec des partis membres de l’APMP dans le Houet, et dans deux communes de l’Oubritenga que sont Zitenga et Apsouya car selon le président du parti, Adama Kanaeoé « le MPP n’est pas un parti infréquentable ». Il rappelle que le choix du parti à aller à la majorité est « un choix souverain et libre ».
En outre, le Bureau Politique Nationale (BNP) du parti a appelé « ses militants et sympathisants de toutes les communes où l’AJIR ne présente aucune liste, ni individuel, ni commune, à voter systématiqement les listes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ». « Nous sommes une coalition pour faire avancer le pays. On peut servir le pays même quand on a perdu les élections », a indiqué le président Kanazoé.
Actualité oblige celui qui était le plus jeune des candidats à la conquête des clés du palais de Kossyam en 2015 a condamné l’incivisme dont fait montre les élèves dans les établissements actuellement. « Nous encourageons le gouvernement à entamer une séance de sensibilisation des populations et à instaurer très tôt l’éducation au civisme dans nos écoles », a-t-il suggéré.
Armand Kinda
Infowakat.net
