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Alioune Zanré, commissaire du gouvernement : « Les avocats nous ont pratiquement insultés»

Après le renvoi par le tribunal militaire, des audiences au 5 janvier 2017, le commissaire général du gouvernement, Alioune Zanré, s’est exprimé aux micros des journalistes.  Nous avons recueilli, pour vous, ses propos. Lisez-plutôt !

« Suite à leur requête d’hier (ndlr : 21 décembre), le tribunal a suspendu l’audience pour près de 24h et nous avons mis à leurs dispositions, les dossiers. Quand nous avons suspendu les audiences, et nous avons mis à leurs dispositions une salle et malheureusement, ils n’étaient que 6 dans la salle, pour prendre connaissance du dossier et à moins d’une heure, ils sont revenus nous remettre le dossier au niveau du parquet.

Donc pour nous, naturellement, on devait continuer l’audience ce matin. Et ce matin encore, ils nous ont posé des intentions comme quoi, il y’avait un agenda politique qui était caché dedans. Ils nous ont pratiquement insultés en nous disant que c’était des fétichismes et que de toute façon, c’était du populisme à la limite et nous avons dit que non. Il faut que chacun prenne ses responsabilités. Nous ne voulons pas des débats stériles autour du procès. Que l’on respecte la règle de droit et c’est tout.

La commission d’avocat n’a pas commencé au Burkina. Et la question fondamentale que l’on se pose est est-ce que le Bâtonnier peut commettre un avocat et cet avocat, à l’audience décide de se déporter, alors que parmi ceux qui se sont déportés ici à l’audience, il y a n’a eu qu’on avait constitué in situ en 2011 et ils ont défendu des dossiers.

Peut-être qu’ils ont d’autres motivations que nous ignorons au parquet, mais ce qui est constant, c’est que le président du tribunal et le parquet ont respecté les dispositions de la loi. Tout ce qu’ils invoquent, je pense qu’en toute sincérité, ça ne vaut vraiment pas la peine.

Le 5 janvier, nous entreprendrons encore les diligences qui s’imposent, nous aviserons avec le Bâtonnier, et nous aviserons ce qu’il y a lieu de faire. Nous entendons donc reprendre les audiences le 5 janvier la procédure, et l’instruction du dossier à l’audience.

Nous pensons qu’ils doivent avoir des motivations que nous ignorons, mais nous aviserons avec le Bâtonnier. On ne peut pas satisfaire à la volonté d’une partie au procès, que ce soit le ministère public où les avocats, le président du tribunal qui assure donc la direction des débats, prends sa décision conformément à la loi. Mais vous imaginer que si on doit à chaque fois, permettre à chacune des parties de donner des dates au tribunal, ce ne serait pas ça ».

Propos recueillis par Nadège Compaoré

Infowakat.net

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