Le Burkina Faso connaît depuis quelques temps des disparus d’enfants. Selon la brigade de protection de l’enfance du Centre, ce sont 47 enfants dont leurs parents n’ont pas de nouvelles dès janvier 2022. De telles disparitions suscitent des interrogations. Les enfants sont enlevés à quelle fin? A qui incombe la responsabilité ? L’on pourrait tenter de croire que les enfants sont laissés à eux-mêmes sans surveillance, ni attention. Une autre question qui se pose, si ces enfants sont retrouvés, n’est-il pas nécessaire de réaliser des examens pour savoir si la victime n’a pas subi des traumatismes ou séquelles qui peuvent le marquer à vie. Les parents aussi doivent avoir un suivi pour ne pas vivre dans la panique.
A quelle fin les enfants sont enlevés ? Est-ce pour le fétichisme, les abus, vente des organes ? Ou pour les revendre à des familles qui sont en manque d’enfants ? Ces interrogations resteront probablement sans réponses.
Une chose est sûre, les parents doivent redoubler d’effort pour être vigilants sur les enfants. L’on se désole quand on voit des enfants qui se baladent dans les rues sans accompagnant. Certains aussi jouent devant les portes sans surveillance. Il faut donc interpeller les parents sur cette situation, il faut avoir un œil sur les enfants, savoir où ils vont, et fixer des heures pour que l’enfant soit à la maison.
Une chose est de retrouver son enfant et une autre est de savoir maîtriser le stress qu’on a vécu qui peut avoir des conséquences sur la vie future. Il y a le risque de transférer le stress sur l’enfant en l’empêchant de s’épanouir et être libre de ses gestes. Il en est de même pour les enfants. Le choc subit peut les amener à être renfermé.
Dans les deux cas, il est préférable de se faire suivre par un psychologue. Il faut de même effectuer des examens complets sur l’enfant retrouvé pour s’assurer qu’il n’a pas vécu un traumatisme ou violence corporelle.
L’élan de solidarité et d’entraide de la population doit prévaloir afin d’empêcher les présumés kidnappeurs des enfants d’accomplir leurs mauvaises œuvres.
Ketsia WANE
Infowakat.net
