Ceci est l’extrait de l’interview que le capitaine Ibrahim Traoré a accordé à VOA ce samedi 1 octobre 2022 pour justifier la situation qui prévaut actuellement au Burkina Faso. Lisez !
« Ce qui se passe sur le terrain c’est que, il y a une tentative du président Damiba d’entraîner les forces à un affrontement. Nous sommes en réserve depuis un certain temps. Nous avons eu des hélicoptères qui nous ont survolé qu’on n’a pas engagé, bien que nous avons la capacité de le faire. Il a fait rentrer des forces spéciales, pas toutes les forces spéciales il faut le dire. Peut-être que les forces spéciales qu’ils nous ont envoyé ne connaissent même pas leur mission. Parce que nous avons des éléments à l’intérieur qui se demandent même c’est quoi le problème. Ils les ont approchés, à l’instant, je sais qu’ils sont en train d’essayer de corrompre et tout, mais bon, nous, nous sommes en ligne avec les hommes, nous savons ce qui se passe, on leur dit seulement, il ne faut pas rentrer dans le jeu.
Dans d’autres corps aussi, j’ai été contacté par des soldats, qui se demandent qu’on les a rassemblés pour aller à Ouagadougou et ils espèrent que c’est pour venir me soutenir. Là où je suis au courant, je dis oui, je suis au courant que votre chef de corps va me soutenir. Mais là où je ne suis pas au courant, ils ne sont pas capables de dire aux hommes que c’est pour venir contre moi. Quand je dis ça aux hommes, ils disent non, ils ne vont embarquer derrière ce gars. »
Le commandant de l’escadron d’hélicoptère, j’ai essayé de communiquer avec lui, quand j’ai vu décoller les hélicos, pour comprendre la logique, mais il n’a pas décroché. Mais j’ai décidé de m’abstenir d’abattre un hélicoptère, parce que ça doit nous servir à faire le reste du combat. Ce n’est pas le moment de passer à cette escalade ».
Retranscription
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La sante