« L’Etat se chargera de rappeler les kogleweogo dans la limite de leur prérogatives et sanctionnera tous ceux qui débordent ». C’est ce qu’a déclaré Adama KANAZOE président de l’alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) lors d’une conférence de presse le 14 janvier sur la situation sécuritaire et sociale nationale.
Le président de l’alliance en réponse à la question sur la dissolution des kogleweogo pense que « s’organiser pour se sécuriser n’est pas mauvais en soi. Il faut juste rester dans le cadre de la loi ». Mais « on ne peut supprimer ce qu’on n’a pas créé par décret » a-t-il ajouté.
Adama KANAZOE affirme néanmoins que « l’Etat se chargera de rappeler les kogleweogo dans la limite de leur prérogatives et sanctionnera tous ceux qui débordent ».
Pour l’APMP, le défis de « la sécurisation de l’espace (…) n’est pas lié à un manque de volonté mais de ressource ».
Un appel à la justice et à la réconciliation
Sur le plan social, l’APMP annonce que le gouvernement a « décidé la mise en œuvre des mesures issues de la conférence nationale sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat ».
Mais pour ce qui est des nouvelles mesures d’élargissement de l’assiette fiscale décriées par la population, l’APMP estime que « nous ne pouvons pas à la fois exiger des efforts de la part du gouvernement et refuser que des mesures de mobilisation de ressources soient envisagées ».
Les partis de la majorité lancent par ailleurs un appel à l’unité nationale et à un « sens élevé du patriotisme autour de notre bien commun : le Burkina Faso ».
Cependant comme l’a dit la député Mamata TIENDREBEOGO « avant qu’il y ait une réconciliation nationale il faut d’abord qu’on travaille à la manifestation de la vérité et à la punition des coupables ».
Djamila KAMBOU
Infowakat.net
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Aveu d’impuissance face Aux milices.