Le député Aziz DIALLO exige la « dissolution pure et simple des koglweogo ». Il a prononcé un discours à cet effet le 11 janvier, à l’occasion de l’examen du projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence.
Dans son allocution adressée au président de l’assemblée nationale, il estime que les « kogleweogo s’adonnent à des exactions crapuleuses, ôtant la vie à près d’une centaine de Burkinabé ». A cela s’ajoute le fait que certains d’entre eux « se livreraient à des extorsions de fonds, arrêteraient ou retiendraient illégalement des personnes et commettraient des exactions et des meurtres ».
Faisant mention des récents cas d’affrontements entre cette « milice d’autodéfense » et la population, le député estime qu’ « il est important que seul l’Etat assume le monopole de la violence comme le dit la constitution ».
Ainsi « au nom de ce jeune Burkinabé d’ethnie Mossi qui a caché son ami peulh pour lui permettre d’échapper à cette folie meurtrière ». Au nom de l’Etat de Droit, nous avons le devoir d’exiger le désarmement, et la dissolution pure et simple des Koglweogo ».
En rappel, le nouveau bilan officiel après les événements de Yirgou fait état de 49 personnes tuées. Et selon le ministre de la solidarité, « tous les blessés sont pris en charge gratuitement à Kaya ».
Infowakat.net
2 commentaires
Mr le député, dans un Etat de droit, on propose. On exige pas. Pour votre information, ils seront plus nombreyx, ceux de la population qui voudront le maintien des Kolgwego. Rassurer vous, ils font un véritable travail même si nous déplorons certains écarts que nous condamnons. Demandez plutôt un référendum . Les urnes decideront. Moi je demande plutôt la dissolution de l actuelle assemblée nationale. Malheur à ceux qui baillonnent leur peuple.
M. L internaute. Dans un Etzt de droit il n y a pas de place pour les milices. Il faut qu elles soient declarees illegales.
Les autorites n ont meme pas ose decreter un deuil national. Quel gouvernance???
Les koglweogo c est pire que le RSP.
Il faut vite agir parce que le pire reste a venir.