Le Premier ministre du Burkina, Paul Kaba Thiéba a procédé le samedi 21 janvier 2017 à la visite du centre de formation professionnelle/ centre d’incubation sis à Ouagadougou. L’ouverture de ce centre se traduit par le renforcement du dispositif national d’enseignement et de formation technique et professionnels.

Le centre de formation professionnelle/ centre d’incubation est le fruit d’un accord conclu entre le gouvernement de l’Inde et la commission de l’Union Africaine pour l’implantation au Burkina Faso d’un centre de formation professionnelle. L’objectif d’un tel projet est de stimuler le développement de micros entreprises dans le secteur manufacturier et de services pour lutter contre le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes. En effet, ce centre est ouvert au grand public et forme à plus de 19 métiers. Ces unités de production sont entre autres la transformation de la tomate, l’extraction et conditionnement des jus de fruit, du lait de soja, des huiles comestibles (arachides, sésame, coton), boulangerie et pâtisserie, filtration et conditionnement de l’eau potable, production de verres en papier, de serviettes en papier, de papier toilettes, des vis à bois, de pointes en acier, des briques en ciment/terre, de craie, de bouteilles et de capsules en plastique. A cela s’ajoute la production de biens en plastique tels que les tasses, cuillères, boîtes de conserve, interrupteurs, la production de tubes de canalisation électrique, la réparation de téléphones portables, maintenance et réseau informatique. A cet effet, le centre de formation professionnelle/centre d’incubation dispose de formateurs initiés pour le transfert de compétence.
Le Premier ministre s’est dit conquis par cette visite. « C’est l’une de mes visites les plus mémorables. Je vois l’expérience qui est développée ici et corresponds à ce que le gouvernement a mis en place comme politique au niveau de la formation professionnelle. C’est la meilleure réponse à l’emploi des jeunes », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter qu’il faut donner à tous ces jeunes les moyens de pouvoir s’installer à leur propre compte et développer de très petites entreprises qui, deviendront par la suite des petites et moyennes entreprises. De son avis, c’est de ce fait, la question du chômage et celle de l’entreprise privée au Burkina Faso va se régler.

Selon Paul Kaba Thiéba, pour accompagner ce projet, le gouvernement compte, dans un premier temps, vulgariser ce type de structure à l’échelle du pays. Ensuite, entend certifier les produits qui sont obtenus à partir de ces technologies.
Pour le directeur général de la formation professionnelle du ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle, Mounirou Farta, ce projet centre d’incubation est une pépinière d’entreprises et a pour vocation, la formation professionnelle qualifiante de courte durée.
Il faut noter que pour l’acquisition de ce centre, la contribution indienne s’élève à plus d’un million et la contrepartie nationale hors exonération des équipements est de l’ordre de 6000.000 millions de F CFA.
Bernadette DEMBELE (Stagiaire)
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