Le Mouvement pour l’Engagement et le Réveil citoyen (MERCI), nouveau-né de la société civile a tenu sa première conférence de presse le lundi 11 avril 2016 à Ouagadougou. Il appelle les autorités et les populations à plus de civisme et de patriotisme.
Le monde de la société civile vient de s’agrandir avec la naissance du Mouvement pour l’Engagement et le Réveil citoyen (MERCI), qui a tenu sa première conférence de presse aujourd’hui 11 avril 2016 dans les locaux du Centre de presse Norbert-Zongo. Selon son président, Abdoulaye Yogo, la pluralité des mouvements associatifs au Burkina Faso doit être saluée à sa juste valeur. L’objectif premier des initiateurs de ce mouvement est de combattre l’incivisme tant chez les citoyens lamda que chez les dirigeants.
Pour ce faire ils comptent initier des campagnes d’animations et de sensibilisations dans les villes et campagnes. Selon Abdoulaye Yogo sa structure ambitionne promouvoir la bonne gouvernance et l’accès des populations aux services administratifs et sociaux de Base et de lutter contre la corruption. Leurs seules armes, de l’avis de M. Yogo est la détermination, l’engagement et le courage des membre de MERCI.
Un soutien au Président du Faso
MERCI invite toute la population à soutenir le président Roch Marc Christian Kaboré pour les nouvelles mesures pour l’éradication de la corruption. « Roch est déjà engagé pour un Burkina Nouveau et il faut le soutenir », a affirmé, Abdoulaye YOGO. Le mouvement a félicité le gouvernement pour « la sérénité et la responsabilité dont il fait montre dans la gestion de la sécurité malgré le difficile contexte sécuritaire international, sous régional et national ».
Intervenant sur une question relative à « l’affaire de deal de parcelles de Ouaga 2000 », Aboulaye Yogo a indiqué : « Il n’appartient pas à des organisations de la société civile de se prononcer sur l’affaire Zida. Il faut laisser la justice faire son travail ». Toutefois Il a appelé la justice à faire preuve « d’indépendance » sur cette affaire afin de situer le plus tôt possible l’opinion publique.
Armand Kinda
infowakat.net