Le Ministre de la fonction publique, du Travail et de la protection sociale, Clément P. Sawadogo a animé une conférence de presse le vendredi 15 avril 2016 à Ouagadougou, au cours de laquelle il a décliné les grandes dates concernant l’organisation des concours de la Fonction publique session 2016.
Les dates tant attendues par les chercheurs d’emplois sont enfin connues. Il s’agit des périodes de dépôts et de composition des concours de la Fonction publique. Le ministre en charge de ces questions a d’abord indiqué que pour les concours sur mesures nouvelles des instituteurs adjoints certifiés(IAC) les dépôts des dossiers et la composition des épreuves se feront respectivement du 18 au 28 avril et du 14 au 16 mai prochains et les concours professionnels suivront du 20 avril au 04 mai pour la réception des dossiers et du 28 au 30 mai pour les épreuves écrites.
Il a, aussi, précisé que le dépôt des concours directs, session 2016 se fera du 16 au 26 mai prochaines, les épreuves écrites se dérouleront du 01er au 10 août et les résultats attendus entre le 05 septembre et le 20 Octobre.
Cette année des innovations ont été une fois de plus faites, si on s’en tient aux déclarations de Clément P. Sawadogo, afin de faciliter les dépôts de candidature. En effet, contrairement au seul concours déposé en ligne l’année passée, les candidatures de 10 concours pourront se faire en ligne. Il s’agit de la magistrature, des conseillers des affaires économiques, des inspecteurs des eaux et forêts, des inspecteurs de travail, des inspecteurs des douanes, des conservateurs d’archive, des conseiller des affaires étrangère, des administrateurs civil, des gestionnaires des ressources humaines et l’ENAREF cycle A.
Sur le nombre de poste disponible, le ministre de la fonction publique a indiqué qu’il y a 11 537 postes ajouté aux 787 postes des concours annulés l’an dernier, sont à pourvoir du côté des concours directs. Et le nombre total de poste à pourvoir tout confondu passe de 20 494 en 2015 à 24 042 pour 2016.
L’année dernière les concours ont été entachés de fraudes. Pour cette édition, le premier responsable du ministère de la Fonction publique a rassuré que toutes les dispositions sont prise pour barrer la route aux tricheurs. La première mesure a été de disqualifier le cabinet qui officiait les épreuves depuis belle lurette. « Le dispositif de surveillance va être davantage renforcé. Nous allons déployer tous nos moyens et nos yeux sur ce qui se passe », rassure-t-il.
Cette année le coût de l’organisation des concours de l’avis du ministre est de 1 017 500 000 de FCFA contrairement à 2015 où il était de 1 066 000 000 de F CFA.
Armand Kinda
Infowakat.net
