Depuis l’instauration du couvre-feu par le président du Faso, des allégations de tortures s’élèvent contre les forces de défense et de sécurité. Dans des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on aperçoit des citoyens irrespectueux du couvre-feu, se faire « manœuvrer » par les forces de l’ordre. Le procureur du Faso a interpellé ces derniers au strict respect de la loi dans l’exercice de leur fonction surtout dans ce contexte. Loin d’encourager les actes reprochés au FDS, le ministre de la communication, lors de la conférence de presse du gouvernement ce 24 mars, se dit tout de même « solidaire » des forces de défense et de sécurité.
« Celui qui ne respecte pas le couvre-feu, c’est à ses risques et périls. Je suis entièrement solidaire des forces de défense et de sécurité, c’est une question de santé publique », a déclaré Rémi Dadjinou. « j’aurai été plutôt surpris si le procureur ne s’était pas émeut de la situation
Ce dernier ajoute que chacun doit être responsable de sa propre santé e de celle des autres en respectant les consignes sanitaires. « L’on ne pourra pas mettre un gendarme ou un policier derrière chaque Burkinabè ».
Dans la même veine, le ministre a déclaré que les mesures prises se font de façon évolutive. S’il n’ya plus d’autre solution et « et si l’on doit aller vers une mise en quarantaine ou un confinement de la ville de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso, on va y aller. Il faut qu’on arrive à stopper la chaine de transmission communautaire » a-t’il ajouté.
Sur la question de la fermeture des marchés et yaars, Rémi Dadjinou a annoncé qu’un arrêté du maire viendra préciser les modalités.
A la date du 23 mars, le Burkina Faso enregistre 114 cas de covid19 confirmés et sept guérisons. Quatre déc_s sont déplorés avec 958 personnes contacts placées sous suivie.
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net