Le BBDA a présenté un projet de la filière musique aux acteurs du milieu ce vendredi 31 mai 2019. Le projet porte sur le renforcement de la filière musique et ses nouveaux modèles économiques au Burkina Faso et dans certains pays de l’UEMOA. Il a été adopté le 22 mai 2019 par le Comité de développement de la propriété intellectuelle (CDPI).
Le projet est né d’un diagnostic sur la filière musique qui révèle qu’elle souffre d’un déficit en termes de structuration. « Si on prend de la création à la production en passant par diffusion avant la commercialisation, il y a beaucoup d’éléments qui entravent la plénitude du secteur de la musique », indique le directeur général du BBDA, Wahabou Bara.
Il y a aussi, ajoute-t-il, un problème entre les organismes de régulation et les bureaux des droits d’auteurs et la facture numérique qui permet aux grandes plateformes de téléchargement d’arroser tout le continent sans avoir une réponse approprié. Ce projet est une réponse à ces problématiques.
Il a pour objectif entre autres de développer des pratiques de gestion et concession de licences relatives aux utilisateurs en ligne pour l’exploration légale des contenus sur les plateformes en ligne. Et de moderniser les cahiers de charges pour mieux tenir comptes des aspects liés au droit d’auteur.
Le projet va se déployer sur 4 pays pilotes de l’UEMOA. Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Mali et du Burkina Faso. « Nous partageons avec ces pays les mêmes similitudes en termes de problématique liée à la filière musique », explique le directeur du BBDA.
Avec un budget de 334 6669 800 francs CFA, il va se réaliser sur une période de 30 mois, de 2020 à 2022.
Le Bureau burkinabé des droits d’auteurs par la voix de son directeur invite tous les acteurs de la filière musique à s’approprier de projet qui est désormais de la sous-région.
Nafisiatou Vebama
Infowakat.net
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