Promouvoir la croissance économique entre 2015 et 2017, c’est ce que le gouvernement entend faire du Burkina via l’investissement dans les pôles de croissance. Ainsi, le Comité National de Pilotage des Pôles de Croissance (CNPPC) a organisé ce jeudi 02 avril sa 1re session de l’année 2015. C’est dans l’optique de mener des échanges entre autorités et partenaires en vue de rendre opérationnel le fonctionnement du dispositif institutionnel de pilotage des pôles de croissance.
« Les produits de niches: un potentiel à valoriser pour accélérer la croissance et réduire la pauvreté ». C’est sous ce thème que se tient cette première session du Comité National de Pilotage des Pôles de Croissance (CNPPC). Il s’agit en clair, du développement des produits spécifiques à une localité dans le but de tirer profit des avantages en termes d’expériences et de compétences techniques ou marchandes, mais aussi en termes de ressources naturelles. Le principal objectif de cette stratégie est de sécuriser les débouchés commerciaux, d’augmenter les revenus des producteurs et transformateurs locaux et de valoriser le patrimoine local à travers une gestion décentralisée des ressources naturelles.
A l’issue des échanges qui ont eu lieu lors cette première session, le CNPPC a examiné et adopté son plan d’action jugé prioritaire, couvrant la période 2015-2017, ainsi que son plan de travail annuel. Précisons que le développement des piliers de la croissance fondée sur la promotion des pôles de croissance constitue le premier axe d’intervention de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD). Aussi, pour répondre aux aspirations des populations à un mieux-être, les acteurs devront travailler à la relance économique par la création d’emplois. Sur cette question, les autorités restent optimistes. Elles espèrent opiniâtrement que « le Burkina Faso pourra renouer avec une croissance économique enviables ». Pour le premier ministre Yacouba Isaac ZIDA, « le Burkina Faso connaitra une croissance accélérée avec un investissement de plus de 90 milliards du secteur privé devant générer la création de plus de 30 milles emplois ».
O.N
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