Le dernier Rapport sur le développement humain, intitulé « Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation », a été publié jeudi par le PNUD. Il ressort qu’un ensemble d’incertitudes s’accumulent et interagissent pour perturber la vie de manière inédite. Au classement, le Burkina occupe la 184e sur 191 pays. Plusieurs facteurs expliquent le rang du pays.
Le PNUD calcule l’indice de développement humain (IDH) évaluant la santé, l’éducation et le niveau de vie d’une nation. Pourtant, le Burkina Faso est piégé dans un cycle des attaques terroristes depuis 2015. L’insécurité a eu un impact dévastateur occasionnant le déplacement de milliers de personnes dans le pays.
À cause des raids d’extrémistes armés, plusieurs établissements scolaires ont été contraints de fermer leurs portes livrant des milliers d’élèves à eux-mêmes.
En effet, l’insécurité montante a mis à mal l’accessibilité aux structures sanitaires et l’offre de soins de qualité. Des formations sanitaires sont actuellement fermées dans les régions touchées par des attaques terroristes, privant des populations d’accès aux soins.
Ce sont des situations impressionnantes et il y a des raisons de s’inquiéter. Si le Burkina veut sortir de l’ornière et espérer une place notable en termes de développement, il lui faut répondre à l’impératif d’éducation et de santé. Ainsi, une grande partie des progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable est restée bancale. Il s’agissait de la réforme du système éducatif, de santé et l’employabilité.
Aujourd’hui, le pays vacille dans la vie chère. Nombreux sont les Burkinabè qui peinent à satisfaire leurs besoins alimentaires et nutritionnels face aux pénuries et à la hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant. Les autorités se doivent de s’attaquer à l’origine des problèmes auxquels les Burkinabè sont confrontés. Toute chose qui permettra de remettre le pays sur pied et améliorer son indice de développement humain.
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net