La revue annuelle du cadre sectoriel de dialogue « transformation industrielle et artisanales » a lieu ce 25 février 2019 à Ouagadougou. Cette rencontre concerne les ministères du commerce, des mines, de l’énergie et de la culture.
Harouna Kaboré, ministre du commerce et de l’artisanat explique dès l’entame des échanges que « les cadres sectoriels de dialogue (CSD) ont été instaurés pour servir d’instances de concertation entre les différents acteurs impliqués dans l’atteinte des objectifs en terme de coordination, de dialogue, et de suivi-évaluation » des actions entrant dans le cadre du plan de développement économique et social (PNDES).
Et d’après les rapports il ressort que les actions menées dans les secteurs concernés sont à un taux d’exécution de 70,15% malgré les difficultés d’ordre financiers et sécuritaires.
Dans le département de l’industrie, des « mécanismes de financement des PME et PMI, des accompagnements en terme de formation ont été faits », déclare le ministre. Il ajoute que des réformes ont aussi été faites pour améliorer le climat des affaires au Burkina Faso.
Harouna Kaboré n’a pas manqué de rappeler qu’au niveau de l’énergie il y a eu « un accroissement du nombre de mégawatt et de la production, même si cela n’est pas encore perceptible ». A cela il faut ajouter le fait que 256 nouvelles localité ont été électrifiées et 26 villages placés sous énergie solaire.
Et à Oumarou Idani, ministre des mines et des carrières d’ajouter que la production d’or en 2016 est passé de 38 tonnes, à 45 tonnes en 2017 et jusqu’à 53 tonnes pour l’année 2018 d’où un « taux d’accroissement de 18% ».
De plus, « avec la tenue du cour de l’or, nous avons pu exporter 1540 milliards de francs CFA avec une contribution directe au budget de l’Etat de 266 milliards ». Ce qui fait des mines un secteur qui contribue à hauteur de « 11% du PIB ». Et dans le cadre de la lutte contre la fraude, 33,3 kilogrammes d’or ont été saisis.
Du côté de la culture et de l’artisanat l’on note 2200 artisans enregistrés avec un taux de production de 187%. En ce qui concerne la musique, le bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA) a quant à lui enregistré un taux d’accroissement de l’adhérence des artistes de l’ordre de 18,22% en 2018. Celui de la production des titres est de 37,03 % et celui des droits d’auteurs est de 79,06%.
Toute fois en termes de défis, il reste à améliorer le climat économique au Burkina et le classement du pays au Doing Business. Selon ce rapport le Burkina Faso est classé 148ème sur 190 pays.
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net
