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Education : la FESCIBF craint une année blanche

La Fédération Estudiantine et Scolaire pour l’Intégrité au Burkina Faso craint une année blanche au niveau de l’enseignement secondaire. Elle demande aussi la suspension des cotisations des associations de parents d’élèves qu’elle juge inappropriées. C’est ce qu’a déclaré Pallo Dapougdi Augustin, secrétaire général de la FESCIBF lors d’une conférence de presse organisée au Lycée Philipe Zinda KABORE ce 22 Janvier.

En effet depuis le 3 décembre 2018 et suite au mot d’ordre lancé par la coordination nationale des syndicats de l’éducation, les évaluations scolaires se font rares voir absentes dans les lycées publics et privés. « Sauver l’école burkinabé et ne pas tomber dans une situation plus alarmante que ce qu’on vit déjà à cause de la situation sécuritaire » c’est ce que veut la FESCIBF.

Selon la fédération, les grèves continuent chez les élèves parce que les « autorités fond la sourde oreille  à leurs cris de cœur » toute chose qui les renforce leur inquiétude. Elle demande donc la mise ne oeuvre d u protocole d’accord entre le personnel enseignant et les les autorités.

La cotisation des Associations des parents d’élèves était aussi à l’ordre du jour. La FESCIBF qualifie ces cotisations d’ « illégales », « d’arnaque organisée dans les établissements sous la couverture du MENA » et s’indigne du fait que « personne ne sait à quoi sert cet argent que l’on cotise chaque année ».

« Nous ne sommes pas contre l’APE mais contre les cotisations. Cette association ne peut venir faire la police sur le dos des élèves pour des fins inconnus et qui ne fait pas de bilan en fin d’année.  Nous demandons à l’Etat la suspension pure et simple de ses cotisations versées chaque année et un bilan clair durant toute ces années» poursuit Pallo Dapougdi Augustin.

Le FESCIBF dénonce également la situation de retard et de chevauchement au niveau  de l’enseignement supérieur. Selon le Secrétaire général, les retards à l’université de Ouaga vont de « 1 à 4 ans » et « Lorsqu’on se retrouve de chevauchement en chevauchement on sait pas à quel résultat s’attendre en fin d’année ».

Aussi elle marque sa déception sur la gestion des cités universitaires. Ces problèmes sont entre autre « l’obscurité totale, absence de connexion internet, bibliothèque, infirmerie, et médecin spécialisé et ce, dans un contexte de terrorisme ».

Djamila KAMBOU

Infowakat.net

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3 commentaires

KOKA LANKOANDE 22 janvier 2019 at 17 h 22 min

sur le plan éducatif c’est vaiment déplorable!

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SAWADOGO 29 janvier 2019 at 23 h 32 min

l’education est prie maintenant comme une source d’unitile ici au Burkina Faso.l’education avant tous!!!

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SAWADOGO Abdouramane 29 janvier 2019 at 23 h 33 min

l’education est prie maintenant comme une source d’unitile ici au Burkina Faso.l’education avant tous!!!

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