Les structures estudiantines à caractère syndicales sont en grogne. La FESCIBF, la FNEEB, l’UGEB, et l’ANEB réunis au sein du Collectif des Organisations Démocratiques des Etudiants (CODE), ont donné de la voix pour protester contre les arrêtés n°2019-73 et n°2019-74 portant régime général des études du diplôme de licence et de master dans les institutions publiques et privées d’enseignement supérieur et de recherche. Selon le CODE, ces nouveaux textes sont « anti-étudiants ».
Pour preuve de durcissement, les étudiants notent « des critères de passages avec une exigence de valider la totalité des 2 semestres pour les filières générales et l’exigence de 12 de moyenne pour les filières professionnalisante ». Il y a aussi « des conditions d’évaluation avec la suppression de deux sessions de rattrapage et l’obligation d’assiduité au TD, et TP, le cas échéant sous peine de ne pas participer aux examens ainsi que l’impossibilité de conserver la meilleure note à l’issue de la session de rattrapage ».
Le CODE décrie les faits que :
- Les arrêtés en question ont été pris et imposés de façon unilatérale sans concertation préalable avec ni avec les organisations démocratiques des étudiants, ni avec les représentants élus d’étudiants siégeant dans les instances
- Le contenu de ces arrêtés est foncièrement anti-étudiant et n’a pour but que de durcir les conditions d’études déjà difficiles.
Ces structures estudiantines ont décidé de poursuivre les discussions avec les autres organisations estudiantines pour une unité d’action contre ces textes.
La FESCIBE, la FNEEB, et l’UGEB exigent par ailleurs la relecture desdits arrêtés avec les organisations représentatives des étudiants et invitent l’ensemble des étudiants à se tenir prêts pour toutes actions qu’elles viendraient à lancer pour refuser l’application de ces textes.
La rédaction
Infowakat.net
