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Enseignement supérieur : Une rencontre pour soigner les maux du système LMD.

Les recteurs, présidents et directeurs généraux des institutions d’enseignement supérieur se sont réunis aujourd’hui 25 avril 2016 à Ouagadougou pour trouver des voies et moyens pour améliorer la qualité de la formation universitaire au Burkina Faso.

« L’Université au service du développement » est le thème de la conférence des premiers responsables des institutions d’enseignement supérieur qui a démarré ce lundi matin à Ouagadougou. Elle est placée sous le haut patronage du ministre de l’enseignement supérieure, de la recherche scientifique et de l’innovation du Burkina Faso, Pr Filiga Michel Sawadogo et se déroule en présence de partenaires techniques et financiers qui ont adhérés aux idéaux du Réseau pour l’excellence de l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO).

 

 L’harmonisation des curricula des licences en sciences et technologie du REESAO sur le LMD, la présentation et la signature des statuts de la bibliothèque universitaire virtuelle et régionale de la zone UEMOA , le rapport des activités 2015 et le bilan financier du REESAO sont les principaux  points qui seront abordés à cette conférence, selon le président du REESAO, le recteur de l’université Abdou Moumouni de Niamey, Pr Abarchi Habibou. Il a souligné qu’un diagnostic sans complaisance de la situation du REESAO sera fait en vue de prescrire les remèdes appropriés, susceptibles de hisser encore plus haut le flambeau de l’enseignement supérieur au sein de l’espace commun.

 

Concernant les curricula, le représentant du secrétaire général du CAMES, Abou Napon  a souhaité que les fruits de la réflexion soient mutualisés. En ce qui concerne la bibliothèque virtuelle, il a ajouté que la mise en place d’un comité chargé de la rédaction de son règlement intérieur favorisera rapidement sa fonctionnalité dans l’intérêt des enseignants chercheurs et chercheurs de l’espace REESAO/CAMES. Il a également invité les participants, à faire en sorte que le règlement intérieur qui viendrait à être adopté soit un outil très opérationnel.

 

Le président de l’université Ouaga II, Stanislas Waro, a quant à lui signifié qu’il appartient aux responsables des universités publiques de la sous-région de prendre en charge un ensemble d’orientations et surtout d’actions concrètes tournant autour de la dynamisation du REESAO, de la promotion d’une nouvelle politique de coopération universitaire axée prioritairement sur la modernisation de l’offre de formation en vue de faciliter la mobilité et l’insertion professionnelle des apprenants.

Bayala Marina

Infowakat.net

 

 

 

 

 

 

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