Le lancement officiel des activités de la West African Enterpreneurship and innovation foundation (WAIF) a lieu ce jeudi 21 juillet 2016 à Ouagadougou. Elle est une fondation qui veut pallier au manque de financement des projets innovant des jeunes.
La participation de deux jeunes burkinabè au sommet mondial sur l’entrepreunariat en 2014 au Maroc et en 2015 au Kenya va impacter leur vision de l’entreprenariat. De retour au pays, Isidore Sinkondo et Boukary Ouédraogo décident de passer à l’acte afin de capitaliser les nombreuses expériences et acquis engrangés. Ainsi voit le jour la West African Enterpreneurship and innovation foundation (WAIF).
Pour Isidore Sinkondo cofondateur , la WAIF vise à mobiliser des financements pour l’entreprenariat innovant des jeunes au Burkina et dans la sous-région ouest africaine. Il veut « donner une chance à la création des richesses locales au profit des porteurs d’idées ou d’initiatives économiques innovantes.
C’est à Marrakech que cette belle initiative a vu le jour lors de la rencontre de la Global Entrepreneurship Summit organisé par le gouvernement américain au profit de jeunes entrepreneurs africains. D’où la présence à cette cérémonie de l’ambassadeur du Maroc Farhat Bouazza qui a tenu à saluer l’abnégation au travail de ces deux jeunes afin de réaliser leur rêve car selon le diplomate chérifien « beaucoup rêvent mais n’arrivent jamais à concrétiser quelque chose, eux ils ont rêvé et ce rêve est devenu une fondation sérieuse et crédible que nous sommes venus soutenir et décider d’accompagner sur de longs termes ». Il a par ailleurs soutenu qu’il a vu en Isidore et Boukary des jeunes qui veulent bâtir la nation par la création de richesses locales.
Présent également à cette cérémonie au nom de l’ambassadeur des Etats unis d’Amérique, le premier secrétaire de l’ambassade David Young a souligné qu’à chaque fois que son pays envoie des jeunes Burkinabè pour participer à un programme d’échanges, il espère qu’ils feront quelques choses de spécial à leur retour. Ce qui est le cas des fondateurs de la WAIF.
Il est vrai que les mesures gouvernementales sont importantes pour la prospérité économique d’un pays, il est également vrai que se sont les preneurs de risques et les rêveurs du secteur privé qui produisent les innovations et entrainent le progrès, a ajouté le diplomate venu du pays de l’oncle Sam.
Daouda DIOMANDE (stagiaire)
Infowakat.net