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Entrepreneuriat au Burkina Faso : Abasse Balima, un exemple de combativité

Face à la croissance du taux de chômage au pays des hommes intègres ces dernières années, les jeunes burkinabè se tourne désormais vers l’entrepreneuriat. Nous avons rencontré pour vous, Abasse Balima, directeur général de la société Amir Tech, une entreprise évoluant dans le domaine de l’informatique.  

A un peu plus de la trentaine, il est directeur général de sa propre entreprise. Abasse Balima, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est ingénieur de système informatique, intégrateur d’infrastructure informatique et économiste en planification et gestion de développement. A la tête de sa boîte depuis 8 ans, Abasse Balima, est à vue d’œil, un homme accompli.

Sa réussite dans l’entrepreneuriat, il l’explique par sa passion pour l’informatique et sa détermination. Avec 2 employés permanents et plusieurs collaborateurs, Amir Tech est entrain de frayer une place dans le secteur de l’informatique au Burkina. Selon son directeur général, Abasse Balima, Amir Tech fait de l’intégration d’infrastructure informatique. En effet, ils interviennent dans les grandes étapes de l’installation informatique, c’est-à-dire le conseil, l’achat  et l’installation du matériel informatique. Egalement, Abasse Balima ajoute qu’ils proposent des solutions informatiques, des logiciels et de la formation. Installée dans la ville de Ouagadougou, Amir Tech travaille avec des ministères comme celui en charge de l’Education nationale, le ministère de l’Agriculture, de la Justice mais aussi avec les mairies et ONG.

Malgré les énormes difficultés que présente le monde de l’entrepreneuriat, Abasse Balima est optimiste. Selon lui, c’est un domaine qui nourrit son homme, tant qu’on s’y prend au sérieux. « C’est grâce à mon entreprise que je subviens aux besoins de ma famille et que j’arrive à réaliser certains de mes projets », nous confie-il.

Et de conseiller ses jeunes frères que : « Il ne faut pas forcement voir l’entrepreneuriat comme l’ascenseur pour devenir riche ». Pour lui,  beaucoup de gens font l’erreur de croire que lorsque que l’on travaille pour soi, on doit forcément être riche.

En cela, il a noté qu’il s’est fait de lui-même car n’ayant jamais bénéficié de fonds. « Je ne suis pas pour les fonds que l’on prête aux jeunes car je n’aime pas trop tendre la main », justifie-t-il.  Avant d’expliquer qu’il est plus favorable aux opportunités, qu’aux prêts.

Par ailleurs, il invite la jeunesse à emboiter son pas, car l’entrepreneuriat est une manière de soutenir l’Etat contre le chômage.

Nadège Compaoré

Infowakat.net

 

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