Le ministère de l’Environnement et de l’économie verte a tenu aujourd’hui 13 avril à Ouagadougou sa deuxième session ordinaire avec ses partenaires techniques et financiers. L’objectif a été de faire le bilan des résultats engrangés en 2015 du programme d’appui au secteur forestier et de poser les jalons de l’opérationnalisation du Fond d’intervention pour l’Environnement (FIE) courant 2016.
Cette rencontre a réuni autour d’une même table les acteurs environnementaux du Burkina Faso et leurs partenaires techniques et financiers dont la coopération Luxembourgeoise et celle suédoise au Burkina Faso.
A en croire le Secrétaire générale du ministère de l’Environnement, Georges Lambert Ouédraogo, à cette deuxième session du programme du comité de pilotage il sera question de faire un point sur ce qui a été fait en 2015 et d’examiner les propositions de programmes qui traceront les directives à suivre pour l’année 2016. L’objectif, « c’est de basculer pour la mise en œuvre vertueuse du FIE », affirme-t-il.
Pour le représentant des partenaires techniques et financier, Georges Ternes, l’enjeu de cette rencontre en tant que partenaire technique et financier, c’est « d’appuyer financièrement le ministère de la direction du département des eaux et forêts. Nous appuyons financièrement ce fond d’investissement dans l’environnement de sa phase pilote d’abord tout en espérant basculer vers le fond définitif ».
Il espère cependant qu’après cette session, le nombre de bénéficiaires de ce programme va croitre et qu’il n’y ait plus de blocage dans son exécution dans l’avenir.
Lambert Georges Ouédraogo a, aussi, indiqué que, l’année 2015 a permis d’asseoir les bases des FIE. Mais il souhaite que 2016 voit l’opérationnalisation définitive du fond. Il affirme en outre qu’avec cet appui extérieur, « le Burkina Faso arrivera à soutenir les ONG qui montent des projets sur la gestion durable des ressources naturelles et manques de moyens pour l’application de ces projets. »
Aussi, compte-t-il, par la sensibilisation « mettre à contribution la participation des populations dans leur implication dans la gestion des ressources naturelles et ce en collaboration avec les forestiers ».
Armand Kinda
Infowakat.net
