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Fonction publique : Des licenciements en vue!

Dans l’émission Dialogue Citoyen initié, ce 26 avril par l’ONG Diakonia et la CODEL en collaboration avec la RTB-Télé le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a répondu à une question relative à la moralisation de la fonction publique burkinabè.

« Lorsque nous avons pris fonction nous avons demandé à l’ASCE  de nous sortir tous les cas de malversations avec les noms des individus, les montants pour que nous puissions procéder à un licenciement de tout ce monde collectivement. Mais il s’est trouvé que nous sommes dans un Etat de droit. Il faut passer par les conseils de discipline », a révélé le chef de l’Etat.  Mais il a été confronté par le non fonctionnement des conseils de discipline dans la plupart des ministères. C’est pourquoi il a demandé à chaque ministre de remettre sur pied sa structure disciplinaire. Sinon pour sa part il «  voulais que l’on prenne un décret et que l’on fasse les licenciements.  Mais l’expérience nous a montré que sous la révolution nous avons licencié un nombre de personnes  sans passer par la procédure d’un Etat de droit  et que par la suite nous avons été tenus de dédommager  à coup de milliards de FCFA ces personnes-là », a affirmé Roch Marc Christian Kaboré.

 

De la modernisation de l’administration

Pour le Président du Faso, l’intégrité dont se targuent les burkinabè a foutu le camp dans le comportement des citoyens. Pourtant pour parvenir au développement du pays il pense que tous les burkinabè doivent se mettre au travail car la lutte est «  individuelle et collective ».  Il estime que l’administration doit être modernisée et que tous travailleurs doivent apprendre à être à l’heure à leurs « postes de combat », à commencer par les premiers responsables.  « Il faut d’abord que le ministre soit à l’heure. Sinon s’il arrive à 9 heures les gens viendront à 8 heures, s’il arrive à 10 heures les gens arriveront à 9 heures. Les gens arriveront en fonction de ses heures d’arrivée. Le premier exemple d’être à l’heure au bureau doit être le ministre. En fonction de cela il peut visiter les bureau et voir les absents pour voir comment soit les avertir ou les sanctionner »,  a souligné le Président Kaboré. Et d’ajouter que « ce n’est pas non plus en demandant 1000 FCFA a quelqu’un pour faire un papier que l’on participe au développement du pays. Nous avons perdu l’intégrité. Nous devons fonder tout notre travail sur des valeurs », a-t-il souhaité.

 

Marina Bayala

Infowakat.net

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