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Hémophilie au Burkina Faso : le vœu d’un centre de traitement émis par les malades

A la veille de la commémoration de la journée mondiale de l’hémophilie qui a lieu chaque 17 avril, l’association des hémophiles du Burkina a tenu une conférence de presse à Ouagadougou  ce 15 avril 2016 pour expliquer comment le mal s’exprime.

Cet échange avec les hommes médias selon ses initiateurs avait pour but d’expliquer, d’informer et de sensibiliser la population sur cette maladie.

Des explications des animateurs de la conférence de presse, il est ressorti que parmi les maladies liées au sang, l’hémophilie a la particularité de faire saigner les personnes qui en souffrent

C’est un mal héréditaire qui entraine un trouble de la coagulation. Lors des saignements chez les personnes hémophiles le sang ne coagule pas normalement, les saignements peuvent être plus fréquents et plus longs.

 

Et le  Professeur Eléonore Kafando médecin biologiste a insisté que « l’anomalie liée à l’hémophilie est sur le chromosome x. A chaque saignement le malade a besoin d’être traité et si on ne le fait pas cela va se ressentir sur ses articulations. Il faut leur éviter le traumatisme cependant même sans traumatisme ils saignent».

 

Environ 2000 hémophiles au Burkina Faso

Le docteur Yacouba Nébié du centre national de transfusion sanguine revient à la charge pour dire que les manifestations courantes de l’hémophilie sont une hémorragie interne et externe. « De nos jours il existe des possibilités de faire le diagnostic de cette maladie dans nos centres de santé. Cependant c’est une maladie qui n’est pas bien connue pourtant on estime entre 1 700 à 2 000 le nombre de malades sur toute l’étendue du territoire », a-t-il affirmé.

 

Dans son témoignage ; Abdoul Rahmane Diallo un hémophile dit avoir eu la chance de se faire soigner en France mais reconnait que la maladie a sérieusement perturbé sa scolarité.  « Le cauchemar d’un hémophile c’est cette culpabilité du malade et surtout celle de la maman», a-t-il avoué  

L’objectif à long terme recherché par l’AHBF, de l’avis de son président,  Aristide Zongo  est la création d’un centre capable de prendre en charge les hémophiles de tout le pays.

 

L’association des hémophiles du Burkina Faso a été portée sur les fonds baptismaux le 18 mai 2015.

 

Daouda DIOMANDE (stagiaire)

Infowakat.net

 

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