La Ligue islamique pour la paix au Faso (LIPF) a organisé un panel, le samedi 3 décembre 2016, à Ouagadougou autour du thème de la promotion du civisme et de la lutte contre le terrorisme au Burkina. Le but de cette activité est de contribuer à l’éradication de ces phénomènes au Burkina.

La paix et la cohésion sociale sont des facteurs essentiels du mieux vivre des individus. Et la ligue islamique pour la paix au Faso (LIPF) veut apporter sa pierre à la recherche de la stabilité sociale au Burkina. C’est dans cette optique, qu’elle a initié, le samedi 3 décembre 2016, à Ouagadougou, un panel autour du thème de la promotion civisme et de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.
Animé par 3 panélistes dont Lookman Sawadogo et Ismaël Tiendrébeogo, cette rencontre a été patronnée par Mahamoudou Bonkoungou, PDG de EBOMAF et parrainé par le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou et le Larlé Naaba Tigré.
Selon le président de la LIPF, El Hadj Ousseini Tapsoba, l’objectif recherché à travers ce panel est de sensibiliser les populations afin de voir dans quelles conditions, barrer la route à l’incivisme et au terrorisme en plein essor.
« L’intérêt est de sensibiliser et d’éduquer nos masses pour que tous ce nous voyons tous les jours puissent s’arrêter », a soutenu El hadj Ousseini Sawadogo.
Pour lui, ce panel est donc une activité interpellatrice sur la nécessité d’envisager des pistes d’action pour un mieux vivre collectif.
L’islam ne rime pas avec terrorisme

A cette rencontre, le panéliste Ismaël Tiendrébeogo a tenu a rappelé qu’il n’y a aucun lien entre le terrorisme et l’islam. A l’en croire, le concept mérite d’être mieux redéfini, car d’après lui, le concept de terrorisme est née avant l’islam.
De ce fait, le président de la Ligue islamique, El Hadj Ousseini Tapsoba a invité tous les participants à : « développer un esprit d’équipe, de communication, pour qu’ensemble, nous puisons faire bouger les lignes pour l’intérêt du mieux vivre au Burkina Faso ».
Pour sa part, le représentant du Cardinal Philipe Ouédraogo, le père Joseph Clochard a salué cette initiative, avant de révélé qu’elles sont à encourager si nous voulons cultiver la paix et la cohésion sociale au Burkina.
Nadège Compaoré
Infowakat.net