La réapparition du conflit armé entre Israël et le Hamas a fait plusieurs morts alors que les tensions à Jérusalem se sont étendues à plusieurs villes du pays. Une minorité arabe fait l’objet de stigmatisation, pointée du doigt par la droite israélienne..
Le retour au premier plan du conflit israélo-palestinien « place en porte-à-faux les Etats qui avaient parié sur l’effacement de cette question et sa relégation définitive de l’agenda diplomatico-médiatique ». On assiste, alors, à un climat de guerre civile judéo-arabe, pilonnage de Gaza, tirs de roquettes du Hamas jusqu’en Galilée. Cela étant dit, le Hamas utiliseraient certains lieux civils pour des équipements militaires et des quartiers généraux.
Comme dans tout le monde arabo-musulman, Jérusalem est un symbole qui ne laisse pas insensible. Le week-end dernier, la répression israélienne dans la partie orientale de la ville sainte s’intensifiait en prélude à l’embrasement tous azimuts auquel le monde assiste aujourd’hui. Ce qu’il y a, à condamner dans tout ça, c’est l’attaque contre la mosquée Al Aqsa, obligeant les fidèles à quitter ce lieu de culte à coups de grenades lacrymogènes. Une déclaration avait appelé Israël à « une retenue maximale pour éviter que la région ne dérive pas vers un nouveau niveau d’instabilité ».
Dans un texte, le royaume du Bahreïn a indiqué que ces « attaques et provocations » israéliennes « violent le droit international et sapent les chances de ranimer le processus de paix ». C’est d’autant plus regrettable que dans la vie quotidienne que la cohabitation soit fragilisée. L’identité de la minorité arabe est une affaire assez complexe. « Mais Al-Aqsa est cri de ralliement qui réunit les Palestiniens de tous horizons ».
Il faut tout de même comprendre que Gaza, coupé du monde, vit sous blocus israélien et égyptien depuis 14 ans. Selon certains observateurs politiques, seule la peur du gouffre pourrait faire redescendre la tension entre palestiniens et Israéliens.
Yussef SAID
Infowakat.net
