Les sympathisants du LCL Zoungrana étaient face à la presse le mardi 11 octobre 2022 à Ouagadougou. Ces derniers, disent-ils être éprises de paix et de justice, exigent la libération du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana.
Les sympathisants du LCL Zoungrana ont donné de la voix ce mardi exigeant la libération du Lieutenant-colonel Emmanuel arrêté le 10 janvier dernier. Il est accusé de « complot contre la sureté de l’Etat » sous le régime de Roch Kaboré et de « blanchissement de capitaux » par la hiérarchie politique et militaire.
Les sympathisants du LCL Zoungrana estiment que ces accusations visant leur mentor ne sont fondées. Pour eux, 10 mois après sa détention, aucune preuve n’a été brandie contre Zoungrana après les enquêtes. « Selon l’enquête qui a été mené par rapport au blanchissement de capitaux, le LCL Zoungrana ne possède aucun bien immobilier à son nom », a justifié Boris Guissou, porte-parole des sympathisants du CLC Zoungrana indiquant que sur près de quarante (40) personnes auditionnées dans le cadre de l’enquête, personne n’a témoigné contre le LCL.
« On est en droit de dire que l’injustice est la sève nourricière actuelle du terrorisme au Burkina Faso », a-t-il regretté.
Ce regroupement spontané juge qu’il est nécessaire de libérer Zoungrana pour qu’il aille faire valoir ses compétences sur le terrain dans la lutte contre le terrorisme. Pour eux, l’on ne forme pas une compétence pour l’incarcérer. « Si on s’en tient à ses faits de guerre et à son esprit de sacrifice pour la patrie, on doit regretter que toute une Nation manifeste à travers son système judiciaire ou politique, une telle ingratitude à même de tuer en chacun des soldats sur le terrain, l’esprit de sacrifice pour la Nation », a déploré Boris Guissou louant sa bravoure.
Quid LCL Zoungrana ?
Âgé de 40 ans, le lieutenant-colonel Zoungrana est diplômé du Prytanée militaire du Kadiogo (PMK) en passant par le centre d’entraînement commando de Pô. Il a été commandant du secteur ouest du groupement des forces de sécurisation du Nord et a dirigé le 25e régiment parachutiste commando (RPC), basé à Bobo-Dioulasso. Le LCL Zoungrana a dirigé en 2021 une unité des forces spéciales, dénommée « Mamba ».
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net
