La lutte contre la corruption peut passer par la création « d’un guichet unique judiciaire spécialisé dans les dossiers de corruption » afin d’accroitre la rapidité de traitement de ces derniers. C’est ce qu’a déclaré le 10 janvier 2019 Luc Ibriga, contrôleur général d’Etat de l’ASCE-LE lors de la journée de concertation avec les OSC.
Pour Luc Ibriga, il faut aussi « une réelle volonté politique de l’Etat ». Et cette volonté doit se manifester par « la mise à disposition des acteurs clefs de ressources financières, humaines et matérielles suffisantes et de formations régulières et actualisées ».
Même si la participation de la société civile à cette lutte est prévue par « l’article 40 de la loi 04-2015/CNT », le contrôleur général d’Etat estime qu’un accent particulier doit être mis sur la synergie d’action car « la lutte contre la corruption n’est pas une affaire de l’Etat ni de la société civile mais, une affaire de toute la société ».
De plus des actions doivent être entreprises notamment dans « les programmes d’enseignement, d’éducation et de sensibilisation sur les dangers que représente la corruption pour la société » a- t-il expliqué.
Au terme de cette concertation entre l’ASCE/LE et les acteurs de la société civile, des résolutions seront prises pour renforcer non seulement le dispositif déjà en place, mais aussi pour accompagner la société civile dans ses actions et activités de lutte contre la corruption.
Nafisiatou Vebama (stagiaire)
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