Le premier Christophe DABIRE a effectué une séance de travail avec la délégation de l’union européenne le 25 février 2019. Les réflexions ont porté sur la situation sécuritaire du pays. Ainsi, les échanges ont porté sur les stratégies en vue d’aider le Burkina à être davantage plus efficace dans la lutte contre le terrorisme.
« L’objectif était d’analyser, partager et définir les lignes d’actions pour pouvoir être plus efficace à aider le peuple burkinabé à faire face non seulement aux attaques terroristes mais aussi d’être équipé pour pouvoir rejeter ces attaques. Intégrer sécurité, intégration, développement social et efficacité des forces de défense et de sécurité » était aussi au menu, a déclaré Stephano MANSERVISI, directeur général de la coopération internationale et du développement.

Pour Pauline ZOURE, ministre déléguée chargé de l’aménagement du territoire, il a été passé en revue ce qui pouvait être fait de plus « pour accroître l’impact des interventions sur les territoires fragiles ».
« La nécessité de la mise en cohérence de toutes les actions sectorielles ou celles des partenaires pour pouvoir assurer un mapping efficace des questions de vulnérabilité sur notre territoire » a aussi été débattue ajoute-t-elle.
C’était aussi l’occasion de voir « les possibilités accroître les différents appuis notamment celles budgétaires (…) et des prochaines annonces de partenariat, de financement de la part de l’Union Européenne, pour les trois régions comme le nord, l’Est et la boucle du Mouhoun qui bénéficieront du programme d’urgence ».
Le Burkina Faso étant à la présidence du G5 Sahel, cette réflexion devrait être « utilisée comme une expérience pour pouvoir apporter à la réunion ministérielle du mois de juin-juillet et de contribuer à l’efficacité du G5 Sahel lui-même en terme d’organisation du travail, de complémentarité » ajouta le directeur.
Djamila KAMBOU
Infowakat.net