A la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) ce 13 avril 2019, il y a moins d’affluence. Pourtant c’est jour de visite. Pour cause, l’accès est toujours interdit aux familles. Les quelques personnes venues n’ont pu que donner le repas pour être transférer à leurs membres de famille. N’étant pas au courant de la mesure, certaines personnes venues pour la visite sont réparties mécontentes.
Les gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) que nous avons rencontrés ce samedi étaient tous remontés. Pour eux les informations données par les familles au différentes organes de presse sont erronées.
Ils estiment que c’est parce que les familles veulent que les mouvements cessent qu’il parlent de la sorte.
Un des GSP sous couvert d’anonymat s’exprime : << Ce qu’on réclame c’est notre droit, ce n’est pas la nourriture des détenus qui sont interessés. Certains medias sont aller dire que les familles ont affirmé que nous consommons le repas des detenus >>.
Invité par les gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) à comprendre le processus de transfert des repas, nous avons constaté que ceux-ci sont contrôlés par deux éléments GSP auprès desquels les familles doivent goutter la nourriture qu’elles apportent. Ensuite se sont des prisonniers délégués qui sont chargés de transporter les repas aux autres prisonniers.
Et à un autre de GSP de fulminer que << ce n’est qu’une partie de nos activités qui a été suspendue >>. Pour eux, ce n’est donc pas une grève, mais une manière de se faire entendre.
A la question de savoir quand le mot d’ordre sera suspendu, les GSP sur place ont affirmé ne pas être en charge de cette tâche qui selon eux revient au syndicat.
Nafisiatou VEBAMBA
Infowakat.net
