L’opposition souhaite un dialogue entre le gouvernement et le MINEFID pour régler certains problèmes liés au fonds commun. Dans le domaine de l’éducation, elle appelle les autorités à respecter sa part de contrat vis- à vis des syndicats de l’éducation.
« Ces derniers temps les prémisses d’une nouvelle crise au ministère de l’économie et des finances et du développement (MINEFID) font surface », rappelle Mamadou Kabré, président du Prit-Lanaya.
« La loi plafonnant le fond commun était censée clore le débat mais, les remous se font toujours sentir au MINEFID. L’opposition estime que le gouvernement aurait dû avoir un dialogue avec les syndicalistes et les banquiers pour voir comment les fonctionnaires qui ont des prêts sur le fond commun pourront rembourser leurs dettes sans être clochardiser ».
Mais en même temps, « l’Etat aurait du prendre le temps de prévoir les retombés de cette loi avant de la voter. Et il en est de même pour toutes les lois que nous votons ». C’est ce que regrète Youmali Lompo, président du PNDS.
Dans le domaine de l’éducation, la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a levé le mot d’ordre de suspension des évaluations le 2 février dernier pour entamer des discussions en vue d’aboutir à un statut valorisant pour les personnels de l’éducation. « Cette revendication est normale. Parce que les enseignants ont des problèmes pour se documenter, ils n’ont même pas d’avantage pour inscrire leur enfant dans l’école où ils enseignent. Or valoriser les enseignants c’est valoriser l’éducation et donc préparer le développement du pays » explique M. K
A l’approche de l’échéance donnée par la Coordination et surtout à l’approche des examens de fin d’année « l’opposition voudrait inviter le gouvernement à respecter sa parole donnée et à remplir sa part de contrat vis- à vis des syndicats de l’éducation parce que nous ne souhaitons pas qu’il y ait une quelconque perturbation des examens à cause du dilatoire habituel de nos dirigeants» ajoute le président du pari PNDS.
Sur la question de la lutte des éducateurs, l’opposition réaffirme son soutien. Cette lutte pour l’opposition, concerne l’avenir de l’éducation au Burkina Faso donc l’avenir de la nation tout entière.
Nafisiatou Vebama
Infowakat.net