Les jeunes volontaires Burkinabè engagés dans la lutte contre les mutilations génitales féminines, ont renouvelé ce 14 juillet, leur engagement devant le président du Faso. Ce dernier, qui a été fait modèle de la lutte contre les MGF en Afrique par l’Union Africaine, entend éradiquer le phénomène d’ici 2030.
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Dans la lutte contre les MGF, des « succès ont été engagés » mais « beaucoup reste encore à faire » car les coutumes et les traditions ont la « tête dure », a déclaré Roch Kaboré. Et ce n’est par la « rupture » totale que la victoire finale sera effective. Raison pour laquelle la jeune génération a té mise en avant dans cette lutte, pour marquer la transition « progressive et décisive ».
En parlant de peau dure, la ministre de la femme, Laurence Ilboudo, a indiqué que des stratégies de contournement sont parfois observées. L’ une d’entre elles consiste à se déplacer vers d’autres pays pour pratiquer les mutilations sur les jeunes filles.
Et même si la tâche est difficile, Roukiatou Sedgo, volontaire Burkinabè engagée contre les MGF dresse un bilan assez encourageant. Pour elle, le combat consiste à « amener les jeunes à prendre un engagement fort » afin que la génération avenir et même celle déjà présente ne subisse l’excision. Et ce combat dit se mener au niveau régional, communautaire, et familiale.
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net