Le travail, le précieux derrière lequel tout Homme normalement constitué cour. « Quand je serai grand je serai docteur… avocat… président » entend-t’on très souvent de la bouche des tout petits. Mais bien souvent, par la force des choses, les réalités de la vie font faire des choix de circonstance, pour survivre en espérant avoir mieux. Nous sommes allés vers une catégorie de personnes dont les emploies sont souvent marginalisés. Et le commerçant, le coiffeur et le serveur de cave que nous avons rencontrés affirment aimer ce qu’il font comme métier. A l’exception du taxi-man, pour qui rouler est un supplice.
Souley Ouedraogo, presque la trentaine, est notre commerçant du jour. Il vend des tenues prêtes à porter pour homme. Celui-ci a une boutique et trois employés qui lui rapportent assez pour ne pas envier certains salariés. « J’ai commencé le commerce dès mon jeune âge ; j’ai donc appris les rouages du métier et je m’en sors bien. Si je devrais laisser ce job, je ne sais pas ce que je pourrais faire d’autre ».
Comme lui, il y a Fatahi Ayiké, coiffeur, et Robert Yonli, qui travaille dans une cave à vin. Ces deux s’en sortent assez bien avec de quoi gérer les « petites dépenses » et « les besoins quotidiens »
Contrairement aux précédents, Moussa Bayili, chauffeur de taxi seulement depuis deux ans, parmi les quelques 4000 que compte la ville de Ouagadougou, confie est dans le métier par contrainte. « Le travail que je fais ne me plait pas ; c’est parce qu’il n’y a pas autre chose à faire ».
Comme si la contrainte ne suffisait pas, Moussa déplore le manque de sécurité. « Nous ne sommes pas déclarés à la caisse, nous n’avons pas de contrat, et rien pour la retraite » explique t’il. Et sa bête noire, c’est la police : « nous ne nous entendons pas bien ».
Alex SOME
Stagiaire
Infowakat.net