L’Alliance de la Police Nationale (ANP) a tenu ce vendredi 31 mai 2019 au sein de la Bourse du Travail une conférence de presse pour dénoncer le « mépris » qu’a le directeur général de la police nationale et le ministre de l’administration terrotoriale à son égard.
Composé uniquement de sous-officiers, le syndicat subit des « pressions à n’en point finir » de la part du Directeur Général de la Police Nationale depuis sa création en 2018. En effet selon Ousmane Ouedraogo secrétaire général adjoint de l’Alliance Police Nationale « le DG ne fait aucun effort pour améliorer les conditions de vie et de travail des policiers ». Or pour l’ANP, « si on nomme un premier responsable son objectif premier est de travailler de sorte à améliorer les conditions de vie de ses éléments ».
L’APN fustige principalement le fait que la direction générale de la police nationale et le ministère de l’administration territoriale n’aient pas, malgré la décision du tribunal administratif, « reconnu son existence légale et lui octroyer un récépissé ». Pourtant, « le conseil d’Etat a autorisé l’APN à mener ses activités ».
Selon Ousmane Ouédraogo, cette situation s’explique par le fait certains membres de la hiérarchie, « voyant le bien fondé du syndicat, s’y opposent pour continuer à détourner les fonds de la police ».
Il en veut pour preuve « par exemple des frais de mission à valeur de 30 milles francs, mais ce n’est que 10 milles francs (ou 1500 francs selon l’assistance) que perçoivent les policiers ».
D’ailleurs, depuis juin 2018, un accord de « 22 décrets a été signé, mais un an après, aucun de ces décrets n’est appliqué si ce n’est les sanctions, pour dissuader les membres du syndicat », poursuit M. OUEDRAOGO.
Mais une chose est sûre, l’Alliance de la Police Nationale ne se reconnait pas dans l’Union Nationale de la Police (UNAPOL), car selon elle cette dernière ferait du « dilatoire sur la conduite des dossiers ».
Frédéric KAMBOU (stagiaire)
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net
