Au cours d’une conférence de presse le Chef de file de l’opposition politqiue (CFOP), Zéphirin Diabré et ses camarades ont reproché au parti au pouvoir de « tâtonnement » et « d’hésitation » dans la gestion des affaires de l’Etat.
Le CFOP, Zéphirin Diabré a indiqué que toutes les mesures prises par le nouveau pouvoir dans le cadre du programme présidentiel d’urgence « restent et demeurent » celles prises et adopté par l’ancien régime, de Blaise Compaoré. Selon un membre du CFOP, Victorien Tougouma le « nouveau ancien régime », repose sur trois personnalités que sont Roch, Salif et Simon, « purs produits du régime Compaoré ».
« Le régime de la transition ne devrait pas être l’apologie de l’inaction du nouveau pouvoir car incapable de proposer des solutions rapides aux problèmes des Burkinabé. Le nouveau pouvoir a choisi la technique du bouc émissaire, en indexant la Transition, qu’il accuse de tous les maux », renchérit-il.
Cependant, le CFOP exige que le gouvernement publie et procède à la mise en accusation des personnalités de la Transition incriminées par certains éléments.
A en croire les membres du CFOP, le nouveau pouvoir ne pourra jamais apporter à ce pays un bon développement parce qu’il fonctionne dans les tâtonnements et les hésitations ». Zéphirin Diabré et son entourage a souligné, aussi, que les partis qui ont rejoint le MPP pour la gestion des affaire de l’Etat se sont basés sur des calculs opportunistes.
« La manière dont procède le nouveau pouvoir ne rassure pas », selon Mamadou Kabré du PRIT LANAYA, parce que des « personnes citées dans des malversations financières » sont nommées DAF.
Il remarque, également, une fracture idéologique au sein du pouvoir en disant que l’UNIR/PS a abandonné son idéologie sankariste pour bénéficier des largesses du pouvoir.
Pour le CFOP l’insécurité est toujours d’actualité avec des braquages, et des incendies en n’a pas finir. Les membres du CFOP suggèrent un ministère à part entière pour assurer la sécurité des biens et personnes.
Sur les libérations de prisonniers
Le CFOP pensent que les libérations provisoires de certains cadres de l’ancien régime sont conditionnées par leur ralliement au pouvoir actuel.
Sur la gestion l’économique, Achille Tapsoba du Congrès pour la démocratie et le progrès, ancien parti au pouvoir déplore le comportement du nouveau régime sur la question du système Sylvie. Il a affirmé que SYLVIE a été instauré, sans concertation avec les opérateurs économiques. Cela a plongé le pays dans un marasme économique.
Il a aussi expliqué que certainement mesures prises par les autorités actuelles notamment celles du recrutement des 4200 enseignants contractuels et la gratuité des soins de la mère et de l’enfant dans les trois régions sont une continuation des politiques de Blaise Compaoré.
L’opposition politique a en outre confié qu’elle soutiendra toute les actions du mouvement syndical pour l’application de la loi 081 portant statut général des travailleurs
Armand KINDA
Infowakat.net
