Le mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), demande à Tahirou Barry d’être son candidat à l’élection présidentielle de 2020. Créé le 11 janvier 2019 il s’est présenté au public ce 27 janvier et se déclare de l’opposition selon le président Carlos Toé un ex-membre du Parti de la Renaissance nationale (Paren).
Le MCR dès son entame ambitionne marquer une rupture avec la manière de faire des autres partis politiques qui font de la politique politicienne. « Le chemin qui s’impose est celui du changement radical dans tous les ordres de la société. Et une véritable renaissance avec des valeurs fortes et des défis élevés », a expliqué Carlos Toé.
«Tahirou Barry est l’homme de la situation », selon le MCR. C’est par ces mots que ce dernier, invité d’honneur au lancement du parti s’est vu proposé d’être le candidat dudit parti aux prochaines élections présidentielles malgré le fait qu’il n’en soit pas un militant.
« Je vais travailler à ce que Tahirou Barry soit le candidat non seulement du MCR mais de toute la jeunesse et de tous les intègres du Burkina Faso. Il a une vision pour le développement du Burkina Faso », a poursuivi Carlos Toé, Président du nouveau mouvement politique.
Mais l’ex-ministre dit ne pas se fier aux promesses. Et même s’il constate effectivement « une prise en otage de l’avenir » de la population par « des politiciens qui dorment au milieu d’un grand feu de brousse », Tahirou Barry a estimé qu’il lui faut « du temps pour se prononcer ».
« J’ai bien compris l’appel qui a été lancé. Je prends bonne note de cet appel. Le contexte national pour le moment exige de nous un peu de patience (…) Il faut que je fasse des consultations avant de me proposer sur cette importante question » a-t-il conclu.
En 2017 après avoir été évincé de la présidence du Parti pour la renaissance nationale (Paren) à l’issu de son quatrième congrès ordinaire, Tahirou Barry avait rejoint en décembre de la même année le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Il avait au par avant démissionné de son poste de ministre de la culture.
Mais de source bien introduite, M. Barry serait en phase de création de son propre parti politique.
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