L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu le jeudi 23 février 2017 à l’Hôtel IBA de Bobo-Dioulasso sa première journée parlementaire sous le thème « comment donner à Bobo-Dioulasso son rôle de capitale économique ? Zoom sur les limites des politiques actuelles ». La cérémonie d’ouverture était présidée par le nouveau président du groupe parlementaire Daouda Simboro en présence du chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, des nombreux invités et militants.

C’est pour redorer le blason de la deuxième ville du pays qu’est Bobo-Dioulasso que s’est tenue cette journée parlementaire. Selon le président Daouda Simboro il s’agit de trouver des voies et moyens pour relancer les activités économiques dans cette ville qu’il juge de « vivier électoral » pour beaucoup de partis politiques. « Il est aisé de constater que ce qui crève l’œil c’est que Ouagadougou est mieux développé que Bobo, toute chose qui creuse un déséquilibre de développement » a-t-il dit. Il s’agit de repenser la politique actuelle.
Daouda Simboro a parlé du PNDES
Selon lui, ce plan ne prévoit rien pour la ville de Bobo-Dioulasso. Concernant les emplois des jeunes, il pense que c’est plutôt le secteur privé qui devrait être le grand pourvoyeur d’emplois, secteur qu’il faille obligatoirement accompagner. Au terme de cette journée parlementaire deux recommandations ont été faites à l’endroit du gouvernement actuel à savoir l’érection d’un statut de capitale économique de Bobo-Dioulasso en adoptant des textes législatifs ou règlementaires, ce qui donnera un cadre formel aux structures d’exiger la prise en compte des différents paramètres qui feront de Bobo-Dioulasso une capitale économique et il y a le schéma d’organisation fonctionnel et d’aménagement. Il a cité plusieurs raisons en l’occurrence ses potentialités.
Pour la réalisation de ce projet, le président du groupe parlementaire demande l’implication de la population qui est le bénéficiaire. Pour Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition, la relance des activités économiques à Bobo-Dioulasso dépend d’une volonté politique.
Emmanuel Sombié
infowakat.net