Actualité Articles Brèves Burkina Politique

Primature : Christophe Joseph Marie Dabiré est le nouveau premier ministre du Burkina

Par décret signé ce jour, le président du Faso a nommé Christophe Joseph Marie Dabiré au poste de Premier ministre du Burkina. Le nouveau chef du gouvernement a la responsabilité de se constituer un gouvernement dans les prochains jours.

Trois jours d’attente après la démission de Paul Kaba Thieba, le nom de son successeur au palais de Koulouba est connu. Il s’agit de Christophe Joseph Marie Dabiré nommé aujourd’hui 21 janvier 2019 par le Président du Faso.

Avant sa nomination, le nouveau premier ministre était président de la commission des finances et du budget de l’UMEOA.

Lire ausssi : Quel homme aura été Paul Kaba Thiéba ? 

Plusieurs fois ministre, il a géré le département de la santé de juin 1992 à juin 1997 et celui de l’enseignement secondaire et supérieur de 1997 à 2000. Il fut également député de 1997 à 2007. il a été notamment président de la commission finances et budget pendant la législature 2002-2007.

Lire aussi : Burkina Faso : le Gouvernement Paul Kaba Thiéba démissionne 

Christophe Joseph Marie Dabiré devrait s’atteler à constituer une nouvelle équipe dans les prochaines heures voire les prochains jours.

Après cela il devra préparer sa déclaration de politique générale (DPG) devant l’assemblée nationale dans les 30 jours à compter de sa nomination comme le préconise constitution du Burkina Faso. Si cette proposition de DPG est votée par l’assemblée nationale, alors il sera investi officiellement comme premier ministre du Burkina.

Nous y reviendrons

infowakat.net

ARTICLES SIMILAIRES

Déclaration linéaire de la conférence de presse du parquet militaire sur le point des dossiers d’atteintes à la sûreté de l’État en cours d’instruction devant les juridictions militaires

INFOWAKAT

Centrafrique : un complice des groupes armés interpellé par les autorités

INFOWAKAT

ONÉA : Le service de paiement des factures d’eau via orange money est temporairement suspendu

INFOWAKAT

Le président Sénégalais a indiqué qu’il y avait de l’espoir pour le Mali au sein de la CEDEAO

INFOWAKAT

CEDEAO : plusieurs mois après le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso, l’organisation envoie un message fort

INFOWAKAT

Conseil des ministres du 29 mai : le gouvernement ressuscite l’ONBAH pour la souveraineté alimentaire

INFOWAKAT

5 commentaires

zongo Fati 21 janvier 2019 at 14 h 04 min

Que Dieu veille sur ma nation le Burkina Qu’il accorde à nos dirigeant la sagesse pour ce beau Pays

Répondre
berdason sie 21 janvier 2019 at 15 h 07 min

l’homme qu’il faut à la place qu’il mérite

Répondre
Anonyme 21 janvier 2019 at 14 h 55 min

Très bon choix. Plein succès.

Répondre
A l'écoute 21 janvier 2019 at 18 h 37 min

Nous sommes grandement étonnés. Grand Economiste certes, mais il reste comptable de la mauvaise gestion du CDP de Blaise. Osons croire qu’il saura tirer leçons de cette période de gestion clanique et favoritisme. Première priorité entre autres : enrayer la corruption et asseoir la bonne gouvernance.

Répondre
P. Hermann KISSOU 22 janvier 2019 at 10 h 14 min

Tout ce qu’il a de meilleur qui n’est inévitable pour une paix durable, c’est d’attendre de cet homme un véritable caractère. Une décision téméraire à la manière d’un arbitre de football pour une trêve à la course aux statuts spécifiques qui n’ont eu qu’une fonction publique discriminatoire. Des salaires qui triplent les autres, de l’arrogance entre fonctionnaires, des impolitesses, des fonctionnaires qui croient que l’Etat est à eux seuls, etc. Par exemple un administrateur civil (agent de l’administration générale) qui croupit devant un agent des administrations spécialisées ou sectorielles, un SG du MATD policier a plus d’indemnités qu’un SG administrateur civil, jamais dans un autre pays, on est arrivé à cette bavure pour maintenir un seul homme au pouvoir, cet ex-homme terrible de Ziniaré. Peut-être l’âge de ce révolutionnaire ou réformiste serait un handicap pour des études assez pointues ou pour analyser et valider des études dans ce sens, ce qui est déjà à mi-parcours. Mais avec une bonne volonté, les vieilles marmites faisant la bonne sauce, Monsieur DABIRE pourrait gagner le pari. Il faut un retour à la raison c’est-à-dire l’équité, la justice sociale pour une administration moderne et acceptable par tous. Pour les écoles fermées par les djihadistes, il faudrait prier, rechercher les racines du djihadisme et associer toutes les leaders d’opinions (leaders religieux et coutumiers, autorités administratives, élus locaux) et sans oublier de revoir la qualité morale de la vie qui s’est détériorée sans précédent, ce qui choque pas le djihadiste seulement, les citoyens vertueux. Il y va même de l’intérêt de l’éducation nationale. La prostitution, la grande criminalité, la corruption sont devenues monnaie courante. L’économie est frappée d’une inflation incontrôlée, la qualité et le prix ne sont plus maîtrisés, laissant libre cours à la précarité des revenus. La majorité des salariés vivent plus de crédits que de la substance de leurs revenus. Il faudrait dans cette conjoncture qu’on avance dans l’ordre et dans une solidarité collective. Les uns ne devraient pas être mieux traités que les autres.

Répondre

Laisser un Commentaire

Infowakat

GRATUIT
VOIR