Actualité Articles Burkina Procès Putsch

Procès putsch : « Limon K Jaques doit bénéficier d’une jurisprudence » Maitre SOMBIE

L’audience a continué au tribunal militaire le 25mars 2019 avec l’expert informaticien Younous SANFO. Mais faute de question à lui poser par les différentes parties, celui-ci se retira.

Le parquet militaire a présenté des enregistrements de communication entre le General DIENDERE, le général BAKO, le journaliste Adama OUEDRAOGO, et le commissaire Lazard TARPAGA. A cela s’ajoute un document précédemment fourni la semaine dernière a Traoré Amadou client de maitre COULIBALY.

Maitre Olivier Yelkouni de la défense qui note un problème de fiabilité des relevés téléphoniques est appuyé par maitre DABO en ces termes : «  s’il y avait des interactions entre le Général DIENDERE et TARPAGA, comment se fait-il que l’on retrouve les traces des appels chez DIENDERE et pas chez les autres ? ».

Maitre COULIBALI quand à lui demande au juge d’écarter le document fourni à son client. Lequel document qu’il juge « frauduleux », « illégal » et dont les origines ne sont pas connues.

Maitre Prosper FARAMA intervient en objectant les déclarations de la défense. Pour lui il faut prouver que ces documents sont « illégaux ». D’ailleurs dit il, aucune disposition ne leur permet de déclarer le document en question « irrecevable ». Le parquet demande donc le rejet pur et simple de la requête car « elle est mal formulée en droit ».

S’agissant des communications, maitre SOMBIE fait une comparaison. Pour lui, si Bi Ila, qui était poursuivi a bénéficié d’un « non lieu », c’est que Limon K Jacques  doit bénéficier d’une « jurisprudence ». Et pour lui, «  on veut le liquider sinon de simples messages échangés ne peuvent pas lui valoir une condamnation ferme » ajouta t-il.

Sur ces propos, maitre Séraphin SOME réplique. « Limon K Jaques veut donc jeter l’éponge et demande l’indulgence de la juridiction. Avec ce que ZOUNBRI a dit, il sait bien qu’il ne peut plus continuer ».

Maitre BOUSSIM de la défense pour sa part demande la libération provisoire du caporal Sami DAH. Selon elle, il a été arrêté « arbitrairement » et sa « détention n’est plus utile à la manifestation de la vérité ». Le parquet se demande alors si « nous sommes devant le juge d’instruction ou la chambre correctionnelle ». Il trouve que le moment choisi pour demander une libération provisoire de son est « inopportun »  et pourrait causer de « sérieuses difficultés à la procédure ». Il demande alors de rejeter cette requête car « mal formulée (aussi) en droit ». Cependant le juge rendra sa décision ce vendredi 29 mars.

Djamila KAMBOU

Infowakat.net

ARTICLES SIMILAIRES

Burkina : Actes de racket (vente de places) dans les établissements d’enseignement public et privé.

INFOWAKAT

Les terroristes chassés du nord du Mali se déplacent vers le sud de la zone sahélienne, révèle RTN

INFOWAKAT

Lutte contre la cybercriminalité : un groupe de présumés maîtres chanteurs mis aux arrêts par la BCLCC.

INFOWAKAT

Déclaration linéaire de la conférence de presse du parquet militaire sur le point des dossiers d’atteintes à la sûreté de l’État en cours d’instruction devant les juridictions militaires

INFOWAKAT

Centrafrique : un complice des groupes armés interpellé par les autorités

INFOWAKAT

ONÉA : Le service de paiement des factures d’eau via orange money est temporairement suspendu

INFOWAKAT

Laisser un Commentaire

Infowakat

GRATUIT
VOIR