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Procès putsch manqué : l’audience reportée à nouveau

Le procès du putsch manqué est à la phase de dédommagement . L’audience de ce mardi 29 octobre a connu un nouveau report. Les avocats de la défense ont demandé un temps pour entrer en connaissance des conclusions émises par la partie civile sur les indemnisations. L’audience reprend la 19 novembre 2019.

La précédente audience avait été renvoyée pour une concertation entre l’Etat et les deux parties. << Nous avons reçu la réponse de l’Etat qui dit très clairement que sa responsabilité n’est pas engagée dans le cadre de cette affaire>>, affirme l’avocat de la partie civile, Me Prosper Farama.
La partie civile se dit surprise de cette réponse. <<Nos clients ont été blessés et tués par des armes de l’Etat qui étaient tenues par des employés de l’Etat qui de surcroît était concentrés dans des camps qui étaient sensés être organisés. J’en suis surpris et consterné par cet renie de responsabilité>>, indique Me Prosper Farama.
La partie civile reste convaincue que l’Etat sera condamné parce que selon eux, ce serait injuste que les burkinabé aient donné leur poitrine pour sauver les autres burkinabé et l’État lui-même. <<Il faut le dire, ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui y sont parce que ces gens sont morts. Et qu’ils viennent à dire que l’Etat n’est pas responsable>>, dit-il.

Pour la défense, les écritures de la partie civile demandent à ce que l’Etat vienne et soit solidairement condamné avec leurs clients. <<La position est commune, tant des accusés que des parties civiles, nous pensons que c’est l’Etat qui doit indemniser les victimes>>, note l’avocat de la défense, Me Dieudonné Boukoungou.
Me Dieudonné Boukoungou explique le principe de l’appel à garanti de l’Etat, <<vous comprendrez que quand vous avez un employé et qu’on vient à reprocher à ce employé des comportements qu’il aurait tenu pendant son emploi, vous pouvez être appelé a indemniser, réparer les dommages des dégâts>>.
Aux juges d’en décider la suite

Les avocats de l’Etat refusent la responsabilité que leurs endossent les deux parties.<<Pour nous, demander à l’Etat d’être moralement responsable de ce coup d’Etat, n’est pas acceptable. Toutefois, ce sont des questions de droit, nous allons examiner ce qui a été produit et répondre en droit. Mais, d’ores et déjà, nous ne nous voyons pas dans la peau de ceux qui moralement portent la responsabilité de ce coup d’État>>, à laissé entendre l’avocat de l’Etat, Me Pierre Yanogo.
La juridiction a donc donné une semaine à la partie civile pour la communication des dossiers a la défense et deux semaines pour la défense de prendre connaissances de ses écrits.
Les écritures contiennent les raisons de l’engagement de la responsabilité de l’Etat, les pièces qui justifient les décès, les blessés, les liens de parenté.

Nafisiatou Vebama
Infowakat.net

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