Ouagadougou abrite les 23 et 24 mai 2017, le Salon ouest africain de la sécurité de la défense. Ce Salon, organisé par la république Tchèque en partenariat avec le Burkina Faso, constituera un cadre d’échanges et de partage d’expériences pour les deux pays en matière de lutte contre le terrorisme.

La Sécurité est la condition première du développement de tout pays. C’est pourquoi la protection des civils et du territoire devient capitale. C’est dans cette optique que la république Tchèque, en partenariat avec le Burkina Faso, organise les mardi 23 et mercredi 24 mai 2017 à Ouagadougou, le Salon ouest africain de la défense et de la sécurité. Ouvert ce mardi 23 mai sous le patronage du ministre d’Etat chargé de la sécurité, Simon Compaoré, le salon a connu la participation des forces armées nationale du Burkina Faso et d’une dizaine d’entreprises d’équipements de défenses tchèques. Il s’inscrit dans le cadre de la consolidation des relations entre le Burkina Faso et la république Tchèque et de la volonté des deux pays de protéger leurs populations des menaces terroristes. C’est ce qu’a confirmé le représentant du chef d’Etat major de la république Tchèque, Kocian, en ces termes : « nous les soldats avons un objectif commun qui est la protection des civils, de la famille et du territoire ». Pour lui, malgré les cinq milles kilomètres qui séparent le Burkina Faso et la république Tchèque, ces deux pays ont les mêmes objectifs et les mêmes engagements, surtout dans la lutte contre le terrorisme.
Pour le ministre délégué de la défense de la république de Tchèque, Kuchta, ce salon est le résultat de nombreuses années de travail entre la république Tchèque et le Burkina Faso. Pour lui, le Burkina et la république Tchèque sont deux petits pays ayant les mêmes caractéristiques. C’est la raison pour laquelle ils doivent mener des efforts afin de se faire une place dans ce monde, d’où la consolidation des relations bilatérales.

Le patron de la cérémonie, le ministre d’Etat chargé de la sécurité, Simon Compaoré, lui a trouvé que ce salon d’exposition est l’occasion pour les forces armées du Burkina de voir les équipements de haute technologie en matière de défense et de sécurité. « C’est une possibilité pour le Burkina Faso d’avoir ce qu’il n’a pas car, le Burkina Faso n’est pas un pays fabricant d’armes. Nous achetons presque tout en ce qui concerne l’armement, les équipements et nous avons besoin effectivement de nous doter de ces moyens afin de contrer le terrorisme et le grand banditisme qui sont les maux qui assaillent les pays africains, notamment notre région le sahel», a-t-il conclu.
Nadege COMPAORÉ
Infowakat.net