Les acteurs du programme de la plateforme belge micro assurance santé, mutuelles de santé (MASMUT) ont ouvert ce lundi 23 mai 2016 un atelier sous régional à Ouagadougou. Il s’agira d’engager une réflexion d’ensemble sur les bases d’une articulation entre les mutuelles sociales et l’assurance maladie dans la sous-région.
Le développement d’outils de gestion des mutuelles de santé harmonisés constitue un défi pour les mutuelles de santé dans le contexte de la professionnalisation et de la couverture maladie universelle. C’est à cet effet qu’ un atelier sous régional sur le niveau de mise en application de la réglementation de l’UEMOA sur la mutualité sociale et le niveau d’implication des mutuelles de santé dans la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle dans les pays de l’UEMOA a été organisé par les acteurs par les membres du programme MASMUT. Il se tiendra sur 5 jours.
Selon le représentant du programme MASMUT, Christien Horemans, les objectifs de cet atelier sont plus ou moins d’approfondir de la réflexion sur la structuration du mouvement mutualiste sous régional ; d’identifier les types d’accompagnement nécessaire aux plateformes nationales ; de faire avec les acteurs mutualistes des pays bénéficiaires du programme MASMUT (Bénin, Mali, Burkina Faso, Sénégal et le Togo), le point sur le niveau d’application de la réglementation sur la mutualité sociale au sein de l’UEMOA, ainsi que le rôle qui est envisagé pour les mutuelles de santé dans la gestion de l’AMU.
Cette rencontre sera également une occasion pour les acteurs de partager les conclusions de la cinquième réunion du comité consultatif de mutualité sociale (CCMS), liées à la mise en application de la réglementation par les pays, d’échanger avec la commission de l’UEMOA sur le positionnement de MASMUT à renforcer les mutuelles de santé à travers les plateformes nationales dans leur préparation à jouer le rôle qui est attendu d’elles dans CMU.
Le ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Clément Sawadogo a souligné que le droit à la protection sociale et à la santé sont des droits universellement reconnus et aussi reconnus par les déférentes constitutions des pays. « De ce fait, et selon l’esprit de l’organisation internationale du travail, chaque Etat devrait prendre des dispositions visant à protéger ses population des difficultés économiques et sociales pouvant résulter d’une maladie, de la maternité, d’un accident de travail, de la vieillesse et du décès » a-t-il ajouté.
Il a affirmé que pour rendre effectif la couverture des risques liés à la maladie, le gouvernement du Burkina Faso, à l’instar de ses pairs, a décidé d’opter pour un régime unique et panier de soins unique, à travers le vote de la loi sur le RAMU.
Bayala Marina
Infowakat.net