Le Premier Ministre Paul Kaba Thièba a reçu en audience ce lundi 19 décembre 2016 à son ministère, le directeur sectoriel en charge de la santé de la Banque mondiale en Afrique de l’Ouest et centrale. Cette rencontre avait pour but d’échanger sur le projet de financement basé sur les résultats. Ce projet est une approche innovatrice qui a été développé dans beaucoup de pays « avec beaucoup de succès ».
La question de la santé au Burkina Faso est plus que préoccupante. Le présent projet, à en croire les hôtes de Paul Kaba Thièba, est un programme de santé qui a été longtemps réfléchit par rapport aux priorités du gouvernement et les perspectives suite à la conférence de Paris. « Ensemble nous avons revu tout ce qui se passe actuellement et comment est-ce que nous pouvons capitaliser sur ce qui se déroule pour pouvoir mieux soutenir les différentes initiatives en particulier la question de l’assurance maladie universelle », a déclaré Gaston Sorgho, directeur sectoriel Afrique de l’Ouest et Afrique centrale. A l’entendre, ce projet permettra de voir dans quelles mesures soutenir les populations afin qu’elles puissent avoir accès aux services de base, notamment pour les couches les plus pauvres « comme le désire le gouvernement ». Gaston Sorgho a estimé que cela appelle un certain nombre de mesures et de réorganisation de leur portefeuille du secteur de la santé.
A savoir la partition à jouer par le gouvernement dans la mise en œuvre du présent projet, Gaston Sorgho a laissé entendre que le Gouvernement leur a précisé davantage ses priorités. « Mais ce que nous attendons c’est qu’avec les services techniques nous ayons la possibilité de pouvoir faire des échanges plus approfondis, ce qui nous permettra réellement d’être au service de ses priorités, autant que peut se faire », a-t-il expliqué. « Notre priorité, poursuit-il, était d’apprendre davantage sur leurs préoccupations afin que nous puissions cadrer au mieux que possible avec ces priorités ».
A savoir si cette rencontre a porté fruit, Gaston Sorgho a confié que le Premier ministre était enchanté d’apprendre davantage sur les interventions en cours notamment le financement basé sur le résultat qui selon lui, « révolutionne un peu le visage des services de santé, crée l’émulation et la dynamique d’orientation vers les populations et la satisfaction des populations et crée une motivation au niveau des prestataires de soins ». A l’en croire, ces échanges ont permis de voir comment ces aspects peuvent être utilisés afin de mieux répondre à certaines préoccupations en relation avec la gratuité des soins et de l’assurance maladie. « C’est donc le lieu de poser la question de la qualité des services », a-t-il fait savoir.
Avant de clore son propos, Gaston Sorgho a révélé que ledit projet est déjà en cours dans certaines régions et leur but est de mieux le cadrer afin de voir comment cela peut être amélioré davantage avec l’intention de donner les soins aux populations les plus pauvres.
Armand Kinda
Infowakat.net
