Le Conseil d’administration du conseil ministériel (CASEM) du Ministère en charge de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure (MATDSI) s’est ouvert ce vendredi 27 janvier 2017 sous le thème « Mise en place du budget programme : quelles stratégies pour relever les défis sécuritaires et assurer une gestion rationnelle des ressources humaines ? ».

Ce premier Conseil d’administration du conseil ministériel (CASEM) de l’année 2017 du Ministère en charge de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure (MATDSI) va permettre aux personnels administratifs et agents relevant du ministère en charge de l’administration territoriale de faire le point sur les activités de l’année écoulée et d’envisager des perspectives afin de relever les défis de l’année 2017.
En termes de bilan pour les résultats engrangés en 2016, on peut entre autres cités, en matière d’administration territoriale, l’organisation réussie des festivités du 11 décembre 2016 à Kaya, la supervision et la mise en place des exécutifs locaux issus des élections municipales, la réalisation des travaux techniques préliminaires du bornage de la frontière Burkina Faso- Niger. A cela s’ajoute la sécurisation de la cérémonie de commémoration du 11 décembre 2016, du SIAO, du tour du Faso et de la SNC ; l’adoption d’un décret portant définition des modalités de participation des populations à la mise en œuvre de la police de proximité ; le renforcement de la lutte contre le terrorisme par des actions multiples dont l’organisation de Grandes opérations de sécurisation dans plusieurs régions du pays. Tout cela entre dans le cadre des acquis en matière de sécurité. Et en matière de protection civile, on note la construction et l’équipement d’une caserne fonctionnelle de sapeurs-pompiers à Kaya. Quant aux différents échecs essuyés dans l’année 2016, le ministère dénote les différentes attaques terroristes sur le territoire national qui ont mis à rude épreuve les forces de défense et de sécurité.
Pour le ministre en charge de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, ce CASEM est un tournant décisif qui se justifie avec la mise en œuvre, au plan national, du budget programme 2017-2019, principe de gestion axé sur les résultats qui boosteront inéluctablement le développement économique et social de notre pays d’où son thème « Mise en place du budget programme : quelles stratégies pour relever les défis sécuritaires et assurer une gestion rationnelle des ressources humaines ? ». De son avis, cette réunion va permettre de faire une rétrospection de l’année écoulée 2016 pour qualifier les acquis et surtout pointer du doigt les insuffisances accusées par rapport à un certain nombre de missions. « Nous voulons nous projeter maintenant dans l’année 2017 parce que les défis à relever sont nombreux et voir comment nous allons mieux nous organiser, nous coordonner, pour exécuter le budget programme qui est une nouvelle façon de gérer le budget parce qu’il s’agit d’un budget objectif », a-t-il mentionné.
Il faut noter également que lors de cette journée d’échanges, des informations seront données sur l’actualité chaude, la situation sécuritaire et des communications seront faites sur les grands projets du Programme national de développement économique et social (PNDES). Il sera question également d’un plan organisationnel, de logistique, de personnel et de la formation des ressources humaines. Quant aux évènements qui sont orchestrés pour perturber la quiétude des populations dans les localités telles que Badré, Baraboulé, Niangologo, l’Etat à sonner l’alerte et des dispositions ont été prises afin de préserver la vie des citoyens et veiller à l’intégrité du territoire. Le ministre d’Etat a rassuré que le gouvernement réagira et la réaction sera à la hauteur de la provocation.
Bernadette DEMBELE, Stagiaire
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