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Sécurité : la plus grande partie des armes illicites et déstabilisatrices ont commencé leur « vie » comme des armes légale.

Pour la réussite du projet « PSSM au Sahel » le bureau des nations Unies pour les affaires du désarmement  a ouvert, ce lundi 9 mai 2016, un atelier national sur les procédures relatives à la sécurité physique et à la gestion des stocks des armes légère et de petits calibres.

Le ministre des affaires étrangères, Alpha Barry a affirmé que le défi majeur à relever dans la lutte contre l’utilisation abusive et illégale des armes légères et de petit calibre reste la question du transfert illicite de ces armes non étatiques. A cet effet, le centre de régional pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) avec l’appui de l’union Européenne  et à travers le projet  PSSM au Sahel, a organisé un atelier pour aborder ses questions ce lundi. Le Burkina Faso et 5 autres pays bénéficierons de cet atelier. Ce sont le Mali, le Tchad, la Mauritanie, le Niger et le Nigeria.

 

Prévu pour 3 jours, il permettra à des experts nationaux et internationaux de se pencher sur la thématique, de partager leurs expériences  en vue de passer en revue la législation, des procédures nationales en la matière et de convenir des voies à suivre pour les améliorer ou les adopter aux instruments sous régionaux et internationaux auxquels le Burkina Faso a souscrit.

 

La directrice de l’UNREC, Olatokunbo Ige a affirmé que les Etats concernés doivent mettre leur force ensemble pour combattre le fléau. En outre, elle a ajouté qu’une relation militaire et civile saine, promue en collaboration avec les COMNAT et les ONG contribuera  grandement à créer l’harmonie nécessaire pour bâtir la confiance entre les acteurs concernés.

 

Elle a expliqué que les pays de la région du Sahel demeurent vulnérables face aux effets d’une insécurité grandissante résultant des conflits armés, des activités terroristes et des différents types de trafics illégaux. Elle  en veut pour preuves les récentes crises en  Libye, au Mali et au Nord du Nigéria  en particulier  qui ont conduit au pillage des arsenaux étatiques ainsi qu’à la prolifération illicite des armes légères dans la région.

 

Un autre atelier en vue

Pour le délégué de l’union Européenne, Guido Carrara, la plus grande partie des armes illicites et déstabilisatrices ont commencé leur « vie » comme des armes légale. En effet, elles sont produites légalement et sont même vendues et exportées légalement avant d’être détournées vers des personnes non-autorisées contribuant à la criminalité, au terrorisme, la déstabilisation ou la prolifération des conflits.

 

En outres, il a avancé que ces armes légales ne sont pas arrivées dans les mains des criminels et terroristes seulement par mégarde, vols et déperdition. Il a estimé qu’elles peuvent avoir été légalement achetées par un état et illégalement revendues. « C’est pour cela que dans quelques jours s’ouvrira ici à Ouagadoudou un séminaire d’un autre programme européen d’appui au Faso pour la mise en œuvre du traité sur le commerce des armes » a-t-il déclaré.

 

Bayala Marina

infowakat.net

 

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