Les fêtes de fin d’année ont connu une grande surveillance de la Police Nationale (PN). Rien qu’à Ouagadougou, il faut noter que 1085 hommes ont été déployés pour la sécurité routière ainsi que pour la sécurisation des hommes et de leurs biens. Aussi, 424 éléments ont été déployés pour sécuriser les lieux de culte, selon le bilan fait par la police nationale le 29 décembre dernier . Il faut vraiment faire un grand ban pour nos forces de l’ordre qui ont travaillé d’arrache-pied pour que les fêtes de fin d’année se passent dans un climat de paix et de joie.
Du 24 décembre 2016 au 3 janvier 2017, les éléments des forces de l’ordre ont maintenu l’ordre dans toute la capitale du Burkina Faso. A chaque carrefour l’on pouvait voir poster des policiers, certains avec des sifflets dans la bouche, d’autres la Kalachnikov en main et le doigt sur la gâchette. Rien de tel pour rassurer les populations. La volonté de sécuriser les populations se sentait dans leurs actes.
La régulation de la circulation et l’adhésion parfaite des populations
La circulation qui était quelque peu devenu un malaise pendant la nuit du 31 décembre jusqu’au soir du 1er janvier 2017 a connu une parfaite régulation. Sans faire le bilan de ces actions posées par la PN, l’on peut dire que le résultat engrangé est plus positif que négatif. Le ministre en charge de la sécurité l’a bien mentionné dans son intervention hier quand il était face à la presse pour faire le bilan d’une année de gestion à la tête du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure (MATDSI). « Globalement, on peut dire qu’on a bien passé la fête de Noel et du nouvel an, et ce grâce à la mobilisation des forces de défense et de sécurité », a laissé entendre le Simon Compaoré. Il a aussi révélé dans ce sens, selon les informations qu’il aurait reçu des services de santé, qu’il y a eu moins d’accidents et moins de morts « sur nos routes » cette année par rapport à l’an dernier.
Quelques actions
Sur la nouvelle voie de la déviation à Nonsin, juste au carrefour du Stade du 4 Aout, pendant que nous étions en pleine circulation, un policier sifflait pour nous demander de ralentir afin de marquer un petit arrêt pour permettre à ceux qui étaient de l’autre côté du croisement de passer. Et pendant que nous marquions notre arrêt, un homme fonce en pleine vitesse pour se stationner à l’intersection du carrefour. Gentiment, le vaillant policier s’approche de lui et lui demande de faire marche arrière pour revenir se positionner au même niveau que nous. « Je suis désolé », dit l’homme. Et sans hésiter, il obtempère et refait marche arrière. C’est dire que la population prend maintenant acte et conscience des bonnes actions que posent les policiers pour la sécurisation de leur vie.
A notre retour également, mais cette fois-ci au rond-point de Tampouy, un policier nous demande de ralentir afin de marquer notre arrêt. Un homme s’approcha de lui et lâche cette phrase, « Que Dieu vous bénisse pour le travail que vous abattez ! ». Mention spéciale également aux éléments du VADS qui ont soutenu les policiers dans leurs actions avant et après les fêtes.
Dans toutes les rues de la capitale, l’on entendait sans cesse la sirène des sapeurs-pompiers. Ces derniers sillonnaient la ville avec comme guide, un policier sur un motard.
La population se doit toujours d’obtempérer aux ordres des policiers postés çà et là pour réguler la circulation car ils ne le font que pour notre sécurité. Pendant que les uns et les autres festoient, boivent et mangent à volonté, dansent et crient de joie, nos vaillants policiers fêtent en sécurisant nos vies à chaque carrefour. Ils ne sont pas des robots. Ils ne sont pas non plus des personnes sans sentiments. Ils ont des familles et ont eux aussi le droit de fêter comme tout le monde. Certains régulent la circulation de 6H à 13heures avant d’avoir une relève. Cette relève ne quitte les lieux que lorsqu’elle est rassurée que la circulation n’est plus une menace pour les populations. Certains descendaient à 4heures du matin pendant les fêtes. C’est dire que nos forces de l’ordre et de sécurité en générale ont eux aussi le droit de fêter comme tout le monde mais le devoir de sécuriser les populations ne leur laisse pas indifférent. Ils ont répondu à l’appel de la hiérarchie et au besoin des populations. La fête n’est belle que quand l’on est en vie et en bonne santé. Que chacun apporte son soutien aux forces de l’ordre pour les aider à maintenir l’ordre dans nos villes.
Armand Kinda
Infowakat.net
