L’organisation professionnelle des industries cotonnières et textiles (OPICT) des pays de l’UEMOA tient un atelier les 7 et 8 avril 2016 à Ouagadougou sur la validation du plan d’actions régionales de développement des entreprises de la filière coton-textile.
Le secteur du coton connait des difficultés cette année dû à la baisse du cour du coton sur le marché mondial. Pour faire face à cette situation, les professionnels de l’or blanc réunis au sein de l’OPICT se sont donnés rendez-vous à Ouagadougou pour valider leur plan d’action de développement.
Selon le président de cette organisation Abdoulaye Nabolé qui est en même temps le directeur général de la Filature du Sahel (FILSAH) : « l’objectif de cet atelier est de discuter de la mise en œuvre d’un plan d’action pour redynamiser le secteur dans la zone UEMOA. Le court mondial du coton est à un mauvais niveau ce qui fait rentrer moins de devises et pour réduire notre dépendance du cour du dollar, nous avons pensé qu’il est grand temps de transformer une grande partie de notre production ».
Au préalable un programme avait été mis en place en 2003 pour s’occuper des préoccupations de ce secteur. Ce pendant pour des questions institutionnelles et financières, il n’as pas connu de mise en œuvre.
Le ministre de l’énergie, des mines des carrières Pr Alfa Oumar Dissa représentant celui du commerce a estimé qu’il faut donner au coton une réelle chance d’être compétitif. Il a assuré les professionnels de l’or blanc du Burkina que des efforts sont et continueront d’être consentis par le gouvernement pour permettre un accroissement de la production de plus de 25% d’ici 2020.
Les participants à ce atelier venus du Mali, Togo, Bénin, Sénégal, Nigeria doivent travailler à générer des chaines de valeurs car les défis qui s’imposent à eux est celui de la transformation.
Daouda DIOMANDE (stagiaire)
Infowakat.net
