L’institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) a présenté les résultats de l’enquête quantitative du projet <<Migration pour le développement et l’égalité>> ce 04 mars 2022. Il ressort que le couloir Burkina Faso/Côte d’Ivoire n’est plus une destination prisée par les burkinabè. Cela est dû au fait que d’autres couloirs de migration s’offrent aux burkinabè. Ces enquêtes qui ont concerné le corridor Burkina Faso/Côte d’Ivoire a été présenté à l’Association des journalistes en communication et développement.
L’étude a concerné la migration Burkina-Côte d’Ivoire. Il s’est agit de comprendre les relations entre les migrations et les inégalités dans les pays du Sud à travers les thématiques suivants, migration, pauvreté et inégalités de revenus, inégalités dans l’enfance liées aux migrations et migration et transfert de fonds.
L’ISSP est convaincu que les problèmes liés à la mobilité des hommes et des femmes, s’ils ne sont pas connus et maîtrisés, peuvent avoir un impact négatif sur le développement de nos pays.
Selon l’enquête menée par l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP), le couloir Burkina Faso-Côte d’Ivoire n’est plus atteignant, attractif. <<Les migrations Burkina Faso/Côte-d’Ivoire ne sont plus l’eldorado d’antan. Cela est dû au fait que le couloir Burkina Faso/Côte d’Ivoire n’est plus le seul couloir migratoire>>, indique Bonayi Dabiré, coordonnateur du projet Migration pour le développement et l’égalité (MIDEQ).
<<Le fait de migrer ne veut pas dire forcément transfert. On a vu que plus de la moitié des migrants vivants en côte d’ivoire ne transfère plus. De plus en plus, il y’a des transferts du Burkina vers la Côte d’Ivoire, il y’a des gens qui sont venus et leur parent y sont restés, et ils leur font des transferts >>, indique le coordonnateur du projet Migration pour le développement et l’égalité (MIDEQ).
L’enquête a aussi révélé qu’il, <<y’a beaucoup d’enfants dont un de leurs parents ont migré. Les études ont montré que ces enfants ont beaucoup plus de chance d’aller à l’école mais, la probabilité de continuer les études est minime parce que le parent n’est pas là pour les suivre.>>
Le coordonnateur du MIDEQ,Bonayi Dabiré espère que ces résultats pourront aider à la prise de décision en matière de politique migratoire.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net
