Le Laboratoire nationale de santé publique, en collaboration avec l’Université de Linköping-Suède et avec le soutien de l’Université Ouaga I, Joseph Ki-Zerbo, organise du 21 au 25 novembre 2016 à Ouagadougou, un symposium international sur les gastroentérites à rotavirus. Le but de cette activité est de contribuer à la lutte contre les gastroentérites à rotavirus au Burkina Faso et en Afrique.
Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 12% des décès chez les enfants sont dû à des maladies diarrhéiques. Et c’est en vue de contribuer à faire baisser ces chiffres que le Laboratoire nationale de santé publique (LNSP), en collaboration avec le département de virologie moléculaire de l’Université de Linköping en suède, a initié le symposium international sur les gastroentérites à rotavirus. Symposium qui sera suivi d’un atelier de formation théorique et pratique sur les techniques de détection et de diagnostic moléculaires des virus responsables de gastroentérites aiguës du 22 au 26 novembre 2016.
Cette rencontre scientifique international se tient sous le patronage du Dr Smaïla Ouédraogo, ministre de la Santé et le parrainage de Sika Kaboré, 1ère dame du Burkina Faso.
A en croire Maxime Drabo, directeur général du LNSP, cette rencontre leur permettra de faire une synthèse des connaissances en matières de lutte contre les diarrhées à rotavirus, ainsi que de former les jeunes scientifiques aux techniques de diagnostic moléculaire et conventionnel des pathogènes entériques.
Pour Lucien Kargougou, secrétaire général du ministère de la Santé, représentant le ministre, à travers cette initiative, le Burkina Faso marque sa ferme volonté à lutter contre les gastroentérites qui font souffrir des milliers d’enfants et en cela, réduire les risques de décès.
De ce fait, il a salué tous ceux qui ont été à l’œuvre pour que cette grande rencontre scientifique voit le jour, tout en se réjouissant du fait que : « une telle synergie d’action entre de grands scientifiques d’horizon diverses ne peut que donner un coup d’accélérateur à la santé de la mère et de l’enfant »..
Ainsi, Lucien Kargougou a exhorté tous les participants à des échanges fructueux, pour qu’ensemble, ils puissent éradiquer ce grave problème de santé publique hors du Burkina, voire de l’Afrique.
Nadège Compaoré
Infowakat.net